Au Togo, plus aucune campagne de transhumance ne passe sans effusion de sang. Le conflit entre les bouviers nomades et les citoyens togolais continue de faire des victimes. Au parc national Fazao-Malfakassa (régions Kara et Centrale), des peulhs, éleveurs des bœufs, se font encore parler d’eux cette semaine.
« Parc national Fazao-Malfakassa : des agents des eaux et forêts grièvement blessés par des bouviers », affiche le confère “Liberté” à sa une, dans la parution N°3820 de ce mercredi 17 mai 2023, avec des images qui font froid dans le dos.
Ces images parlent d’elles-mêmes. Deux personnes (certainement des agents des eaux et forêts dudit parc) grièvement blessés. L’un allongé sur ce qui ressemble à un lit d’hôpital, avec l’avant-bras gauche sectionné, en train de recevoir des soins, et l’autre allongé sur un brancard de fortune, embarqué à l’arrière d’un pick-up, surement en train d’être évacué d’urgence dans un centre de santé de la localité. Son expression faciale en dit long sur la douleur qu’il éprouve.
Selon le confrère, si cette tragédie perdure, c’est parce que ces bouviers bouchers jouissent d’une impunité totale. Surtout que les propriétaires des bétails qu’ils élèvent sont des haut-placés du régime.
Nous reviendrons en détails sur l’affaire sous peu !
Voila ou on en est apres 60 ans de pouvoir sous rpt-unir et consort. Impunite, injustice riment le quotidien des populations. Des gens comme kombate sortiront de leur trou nous dire que tout va bien
Toi tu es bête. La transhumance est un sujet sous régional comme le terrorisme. Va te renseigner avant d’avancer dans le saugrenue!
Cette affaire s’apparente au terrorisme réel et devrait etre traitée comme telle. Je ne comprends pas pourquoi des agents de sécurité puissent se laisser mancheter sauvagement de la sorte sans etre capable de se défendre. Qu’est ce qui n’a pas marché ?