Il ne faut surtout pas croire que le ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi, a retourné sa veste politique pour intégrer un parti d’opposition. Il reste et demeure membre inconditionnel du parti « Unir ». Mais en sa qualité de ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires, il est devenu le meilleur « allié » des opposants au sein de certains partis d’opposition au Togo.
Le ministre en charge de l’Administration territoriale a toujours été le principal contradicteur de l’opposition togolaise, particulièrement en matière d’organisation de manifestations publiques ou de meeting. C’est un secret de polichinelle que jusqu’à une époque récente, les « meetings et marches populaires » étaient l’une des forces de cette opposition.
Ainsi les relations entre l’actuel occupant de ce ministère, Payadowa Boukpessi, et les partis de l’opposition sont le plus souvent tumultueuses. Interdiction de projet de « meetings », divergence sur les itinéraires de manifestations publiques et autres désaccords sur la tenue d’élections rythment les rapports entre ce ministère et l’opposition qui lui reproche assez souvent des « abus de pouvoir ».
Cependant, ces prérogatives (du ministre) fréquemment décriées sont requises ces derniers jours par des membres de deux poids lourds de l’opposition togolaise.
En proie à des dissensions internes, certains membres de l’Union des Forces du Changement (UFC) et le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) n’hésitent plus à faire appel au ministre d’Etat pour faire interdire les congrès censés renouveler les bureaux de ces partis politiques.
Il n’y a pas meilleure posture pour Payadowa Boukpessi, membre de premier rang d’Unir, de gérer la cuisine interne de ses adversaires politiques. D’ailleurs, il les gère “proprement”.
Malgré lui, il est actuellement le « héros » des partisans du « statu quo » à la tête de ces deux grands partis de l’opposition togolaise. Et dire que c’est sur ces opposants que certains comptent pour déclencher l’alternance et le changement au Togo. Visiblement, le bout du tunnel n’est pas pour demain.
Pourquoi toujours interdire les rassemblements ?
De quoi avez-vous peur ?
Serait-ce le fantôme du 19 août 2017.
L’opposition politique togolaise fait grand pitié. Si c’est au ministre en charge de l’Administration territoriale qui a toujours été le principal contradicteur qu’elle fait appel pour régler ses problèmes internes, surtout les partis qui se disent “grands partis de l’opposition”, cela fait plus pitié.
Cela prouve que les grands qui se sont à la tête de ces partis ou qui veulent être à la tête qui cherchent que leur part du gâteau et ne pensent pas véritablement au bonheur de la population. Ce sont des opposants “podozans” comme le dit si bien mgr Kpodzro. Honte á tous!
Où se trouve l’héroïsme dans cette histoire à la con, monsieur Kossi kone?
et ça aussi est un article?
De toutes les façon vous n’avez jamais publié quelque chose de bon alors si l’ennui vous traumatise à ce point aller voir dans les centres hospitaliers, les fins fonds des villages où sais je encore vous trouverez de quoi comme histoires ou faits réels(les) pour publication
Ce comportement des dirigeants du CAR est non seulement pathétique mais aussi et surtout une volonté manifeste de o combien ÉGOÏSTES insouciants ils sont vis à vis de la souffrance du peuple. Ce vous comment Agboyibor et Edem Kodjo avaient rendu la primature entre eyademon?
Ce boukpessi est critiqué chaque fois qu’il interdit ou déploie les forces de désordre pour saccager une réunion de l’opposition, cependant la même opposition l’invite à faire ce en quoi il est doué. Deux fois en quelque semaines, l’UFC et maintenant le CAR.
Autant que je souhaite vivement que ce régime sanguinaire soit chassé hors de notre pays autant je crains cette opposition (surtout les égoïstes et rancuniers du Sud) feraient pire s’ils arrivaient au pouvoir.
Les seuls et vrais opposants et chef de partis politiques que le Togo ait jamais connus sont Agbeyomé et Atchadam, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont forcés de quitter le pays.
NB: Ne venez sûrement pas m’acculer de tribalisme, car je suis 100% sudiste.