La restriction des espaces de liberté continue au Togo sous la dictature cinquantenaire. Et les signes que ce pays soit au même niveau que la Corée du Nord sont en train d’être progressivement mis en place. Après les partis politiques, les associations, les syndicats, c’est le tour des Organisations Non Gouvernementales (ONG) d’être mises sous coupes réglées. La dictature veut tout contrôler, même les actions et les financements de ces entités qui, en l’absence du gouvernement, apportent un soulagement aux populations qui sont visiblement des laissés pour compte, surtout celles qui vivent à l’intérieur du pays et côtoient la misère au quotidien.
La polémique est née de l’initiative du Conseil municipal du Golfe 4 de débaptiser certaines voies et les rebaptiser en faisant une part belle à l’histoire du Togo et aux acteurs ayant participé à la lutte pour l’indépendance de notre pays. Dans une « note aux maires », le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires Payadowa Boukpessi a mis le pied dans le plat, évoquant à l’appui de son argumentaire l’article 82, entre autres.
Le Conseil municipal de la commune du Golfe 4 renomme les noms des rues et artères. L'instance n'a pas le droit (pour le moment?) de le faire, recadre le ministre de l'Administration territoriale.
Sur plaintes des populations, trois églises viennent d'être suspendues par Payadowa Boukpessi, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires.
« En dehors des pays qui sont en guerre (civile ou avec un autre pays), je n’ai jamais vu un pays qui aime autant le « Dialogue » que le Togo », disait un acteur de la société. Le moins qu’on puisse dire est que les Togolais aimer faire des dialogues. Depuis le processus démocratique au Togo en 1990 à ce jour, le Togo pas moins d’une cinquantaine d’assises à son actif.
L’indication a été donnée mercredi par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire Payadowa Boukpessi, devant les députés à l’Assemblée nationale.
Lundi, le ministre en charge de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi s’est prononcé sur le litige territorial qui oppose les Maires Aimé Djikounou du Golfe 7 et Kossi Aboka du Golfe 5. C’était à l’occasion d’une réunion assistée par les deux protagonistes.
S’appuyant sur ce qu’il appelle une « stabilisation relative » de la propagation de la pandémie de coronavirus, Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, annonce la réouverture « des lieux de culte restants et légalement reconnus ».
Jeudi, le ministre en charge de l’Administration territoriale Payadowa Boukpessi a échangé avec Messieurs les Maires Aboka Kossi du Golfe 5 et Aimé Djikounou du Golfe 7. C’était dans le cadre du dernier incident survenu lundi entre ces deux chefs de l’exécutif communal.
En conférence de presse lundi à Lomé, Jean-Pierre Fabre a traité le ministre Boukpessi de menteur. L’opposant rejette les propos tenus par ce dernier aux lendemains du retrait de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP).