La dernière crise née dans la formation politique du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) à l’issue de son dernier congrès statutaire, le cinquième du genre tenu à Lomé les 29 et 30 avril derniers a compliqué la donne aujourd’hui pour ceux qui se revendiquaient la paternité du parti des “pauvres” de parler d’une seule voix.
Les images véhiculés par les délégués congressistes sur les réseaux sociaux confirment dans l’opinion que le fondateur du CAR, Me Yawovi Madji Apollinaire Agboyibo est parti avec son CAR dans l’autre côté après qu’il a fini de jouer sa pièce politique. Le respect des textes que ce parti s’est donné à poser problème au point que certains délégués ont failli arriver aux mains. C’est dans cet imbroglio qui n’a pas permis d’arriver à élire le nouveau Président national du CAR que directoire a mis fin aux travaux donnant espoir aux participants que le bureau allais se retrouver pour trouver une issue favorable dans les 72 heures. Malheureusement, ces 72 heures ne sont pas arrivées et la transition se poursuit bien que lors du congrès pour l’élection du nouveau président du parti deux tendances se sont dégagées avec le soutien des fédérations conformément aux textes du partis. En réalité, le problème ne se posait plus étant donné le candidat Datè et Togbui Dagban ont recueilli le soutien des fédérations respectivement 26 et 18. Qu’est ce qui s’est passé réellement au point que le congrès n’a pas pu aller à terme ? A cette interrogation, Togbui Dagban Ayivon Akouété IV, lui aussi candidat en faire déduction et retire sa candidature au poste du Président national du CAR histoire pour de donner la chance aux gens selon lui d’une même ethnie, d’une même famille d’évoluer pour sauver le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR).
Togbui Dagban Ayivon Akouété IV s’explique : “Le congrès n’est pas terminé. Parce-que nous n’avions pas faire une plénière pour entériner les différents choix et la décision d’aller à une transition de deux (02) ans. Ce bureau qui a annoncé la transition n’a pas pu avoir le quitus du congrès. C’est à dire que nous sommes dans un vide qui ne dit pas son nom. Alors, il faut faire revenir au temps que faire ce peu, une partie du congrès, même si c’est rien que les responsables fédéraux ; ça va coûter trop (03) millions, je suis prêt à déposer trois (03) millions (3.000.000 fCFA) de francs sur la table pour qu’on puisse aller de l’avant. Mais puisque nous sommes dans un autre schéma arbitraire, tribalisme, familial qui impose quelqu’un qui n’a même pas pu avoir la caution des fédérations alors, j’attends de voir. Je retiens mon souffle pour voir jusqu’où ils vont aller si vraiment ça va tituber. Je ne voudrais pas descendre dans l’abîme avec eux. Je vais me retirer avant que la catastrophe ou le chao ne se produise “, a déclaré Togbui Dagban Ayivon IV. Il poursuit dans ses explications : “Je ne veux pas m’inscrire dans l’amalgame. Je ne veux pas également fermer le passage. J’ai compris que le parti appartient à une famille qui en dépit des textes qui stipulent qu’il faut une caution à ceux qui veulent être candidat avant d’être reçu tel, en dépit du fait que nous avions pu quand même avoir ces cautions qui étaient de 15 fédérations avant d’être reçu comme candidat ; finalement, c’est des injonctions que c’est tel qui doit succéder au fauteuil présidentiel, j’ai compris que nous avions quitté le cartésien pour l’arbitraire. Alors pourquoi me battre contre le néant ? Pourquoi me battre comme pour convoiter le patrimoine d’une ethnie et d’une famille ? A mon âme et conscience, j’ai trouvé qu’il va falloir me retirer pour leur laisser le chemin pour qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent de leur héritage. C’est pour cela qu’à un moment donné, j’ai jugé bon de sursoir à la course pour la présidence du parti. Je ne vais pas revenir. J’ai mis un terme à la course du fauteuil présidentiel du parti”, a indiqué Togbui Dagban Ayivon IV après l’échec du congrès.
Sur son avenir politique dans le CAR, il a laissé entendre que : “Les prochains jours vont m’édifier sur la poursuite de mon parcours parmi eux. C’est à dire, je peux même mettre un terme à mon statut de militant de ce parti…Ce n’est qu’un premier signe. Je ne veux plus être candidat. C’est un signe. Je demeure militant. Si dans les prochains jours et que ce signe là ne leur donne pas l’effet escompté, qu’ils comprennent qu’attention, ça va plutôt de mal en pire alors, je me retire purement et simplement et je ne vais pas le faire en catimini. Je vais tourner le dos définitivement à ce parti et je vais voir ailleurs,” a conclu Togbui Dagban Ayivon Akouété IV.
Cette prise de position de Togbui Dagban Ayivon Akouété IV montre clairement qu’il y a quelque chose qui ne va dans le parti du feu Me Yawovi Madji Apollinaire Agboyibo. Lui qui a toujours prononcé le dialogue à tout problème. Si Togbui Dagban Ayivon Akouété IV, un fervent partisan du CAR, un des hommes de confiance arrivait à présenter la situation au sein du CAR au point que les brèches sont difficiles à colmater. C’est grave. Un parti politique est avant tout national. Dire que le CAR est dans les mains d’une ethnie qui ne veut pas le laisser, ne fait pas bonne presse à ceux-là qui pense que le CAR doit toujours appartenir à un clan avant les autres. Si l’on dénonce aujourd’hui le tribalisme et le régionalisme au sommet de l’État au Togo, il faut que dans les partis politiques de l’opposition l’exemple d’une gestion saine s’observe.
Au CAR, nous souhaitons que ce parti politique qui a joué un grand rôle dans l’avènement de la démocratie au Togo puisse retrouver ses lettres de noblesse.
Pour la suite, il revient aux militants et sympathisants à la base du CAR de jouer clairement leur partition pour sauver ce qui reste à présent après ce congrès chaotique.
Vivement que le CAR se relève !
Justin ANANI
Togbui Dagban Ayivon Akouété IV a contribué à cette situation qui prévaut au sein du CAR donc qu’il assume ses responsabilités.
Les paysans de Yoto et Vo avec leurs alliés de Bè, Amoutivé, Bassadji et Aflao, tous mangeurs de “veyi” sont entrain de se disputer le fauteuil laisser par Papa Wovoin Agboyibo qui a ruiné la marche du Togo vers la démocratie à cause de sa soif du pouvoir et son animosité avec Edem Kodjo. Le CAR n’est qu’un parti ethnique et tribal tout comme le RPT-UNIR des analphabètes GNASSINGBE !!! Y a-t-il même un parti national au Togo??? C’est pour ça qu’une grande coalition de l’opposition est nécessaire pour conduire une transition après avoir DEGAGÉ la Kozah Nostra, la mafia pilleuse satanique diabolique maléfique et sadique des bouffeurs de chien, dirigée par l’énergumene toqué Faure Dracula zieux hooonnn de hibou GNASSINGBE qui a pris les togolais en otage depuis plus de 60.
Devrait-on perdre encore du temps à parler de la politique togolaise ?
Le cirque au CAR confirme la descente aux enfers de nos frères et sœurs qui étaient au devant de la lutte. N’est ce pas dans ce même parti que Dodji Apevon, successeur d’Agboyibo a été évincé avec de villes méthodes pour que ce dernier reprenne sa place ?
Quant à Togbui Dagban, n’est ce pas lui qui a soutenu ouvertement UNIR lors d’une élection passée ? De quoi se plaît-il aujourd’hui ?
Dieu se rit de ceux qui dénoncent les effets dont ils chérissent les causes.
UNIR/RPT, UFC, ANC, DMK/DMP, NET, ADDI, CAR, CPP, etc… Finalement, bonnet blanc, blanc bonnet ?
Une pensée pour tous les frères et sœurs qui se sont donnés pour un Togo uni, libre et prospère.
Nunɔlagã,
Chef de file de l’opposition dans les bars
L’opportunisme de ce Togbui Dagban n’est plus à démontrer.
Il a personnellement déclaré devant micros et caméras que son appartenance au CAR tient au fait que son papa avait milité aux côtés de Maitre Agboyibo aux premières heures, mais que lui-même appartenait à un autre parti politique!
Posez-lui la question pour qu’il nous en dise plus!
Par ailleurs, il a soutenu UNIR lors d’une élection passée parce que l’une de ses soeurs milite au sein de ce parti démoniaque et de malheurs!
Posez-lui encore la question pour qu’il nous en dise aussi à ce sujet!
Et ce truc qui tourne dans tous les sens comme une girouette se dit chefion coutumier?