Il a régné comme un air de stupéfaction dans la salle du Conseil de Sécurité de l’ONU lorsque ce vendredi 16 juin 2023, le Ministre malien des affaire étrangères, Abdoulaye Diop a demandé le retrait sans délai de la Mission des Nations-Unies au Mali (MINUSMA).
Les autorités maliennes ont franchi un nouveau cap dans leur volonté d’une autonomie intégrale dans la gestion de la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis plusieurs années. Après les demandes de retrait de la force française « barkhane », un retrait qui en a entrainé bien d’autres, cette fois-ci, le gouvernement malien réclame simplement et purement le départ sans délai de la MINUSMA.
« Le gouvernement du Mali demande le retrait sans délai de la Minusma. Cependant, le gouvernement est disposé à coopérer avec les Nations unies dans cette perspective », a déclaré Abdoulaye Diop, devant le Conseil de Sécurité, rejetant dans le même temps toutes les options d’évolution du mandat de la mission de maintien de la paix proposées par le secrétaire général de l’ONU.
Pour le ministre malien, «« La Minusma semble devenir partie du problème en alimentant les tensions communautaires exacerbées par des allégations d’une extrême gravité et qui sont fortement préjudiciables à la paix, à la réconciliation et à la cohésion nationale du Mali ». Par ailleurs, « Cette situation engendre un sentiment de méfiance des populations à l’égard de la Minusma et une crise de confiance entre les autorités maliennes et la Minusma » a-t-il ajouté.
Cette requête du gouvernement malien risque d’exacerber la tension déjà existante entre son pays et la communauté internationale, notamment l’ONU qui reproche de graves dérives à l’armée malienne. Tout compte fait, comme l’a indiqué le Chef de la MINUSMA hier vendredi, une mission de l’ONU requiert inévitablement le consentement des autorités du pays hôte. La MINUSMA n’a certainement plus de longs jours devant elle.
C’est “GARÇON ” qui dirige le pays de Soundjata dè ! Merci aux Dieux !
Quel garçon. N’avoir que 30 % voir moins de son territoire sous contrôle c’est ça garçon. Si le Mali etait prospère les maliens n’allaient pas être les 1ère communauté noire en Afrique Centrale et mourir en quantité sur la mer.