Le Directeur exécutif de la branche sénégalaise de l’ONG Amnesty International, joint par Radio France Internationale sur la situation qui prévaut dans plusieurs villes du Sénégal suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Adji Sarr, a exprimé la vive préoccupation de son organisation sur « l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre ».
Selon Seydi Gassama, « Les armes à feu ne doivent être utilisées que pour protéger sa propre vie et la vie d’autrui. Nous n’avons pas vu ce genre de situation dans les différents éléments qui ont circulé dans les réseaux sociaux et dans les télévisions. Certes, les protestations étaient violentes, mais le recours à la force a dépassé toutes les limites ».
Sur RFI, il a poursuivi ses propos : « Vous avez toujours le ministre de l’Intérieur qui fait des communiqués pour mettre en cause les manifestants. Mais jusqu’ici toutes les autopsies qui ont été pratiquées, et nous attendons les autopsies des personnes décédées hier, ont démenti les déclarations du ministre de l’Intérieur, confirmant que ces personnes ont été tuées par balles réelles. C’est une situation évidemment très préoccupante qui pourrait perdurer si les autorités ne font pas preuve de retenue ».
L’ONG, suivant la voix de son directeur exécutif, constate que « la détermination des partisans d’Ousmane Sonko et même des Sénégalais» ; « Ceux qui manifestent vont au-delà du parti Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) », dit-elle. « Ce sont des jeunes Sénégalais qui considèrent que le verdict qui a été rendu est un verdict qui entre dans les plans de Macky Sall, d’éliminer un candidat important à l’élection présidentielle comme il l’a fait dans le passé avec Karim Wade ou Khalifa Sall, toujours en utilisant la justice sénégalaise ».
Je remarque qu’il y a des garçons au Sénégal. La jeunesse sénégalaise est téméraire. Rien à voir avec la paresseuse et lâche jeunesse togolaise qui est juste bon à courir les jupons.