Le Tramadol, médicament antidouleur, officiellement classé comme un opioïde «faible», fait des ravages au Togo comme dans de nombreux pays africains. Détourné de son usage, il est utilisé pour surmonter la fatigue et pour mieux résister à un travail pénible. Par manque d’information et de prévention, ses consommateurs découvrent trop tard combien il est addictif.
Dans ce reportage, « Art » nous plonge dans l’univers des usagers de cet antidouleur très prisé par les conducteurs de taxi moto (communément appelés « Zémidjan ») à Lomé et à l’intérieur du pays. Mêmes les élèves en prennent.
Le Port Autonome de Lomé est l’une des portes d’entrée de ce médicament au Togo et sur le continent. Malgré les efforts des unités de contrôle de conteneur dans ce port, ce médicament de contrebande atterrit facilement sur le marché. Et un comprimé de 120 milligrammes est souvent vendu à 200F CFA.
« Tout le monde en consomme. Il y a certains fonctionnaires qui prennent ça, des militaires qui viennent en acheter. Les portefaix, des chauffeurs de poids lourd, les zémidjan… tout le monde en consomme », a confié un revendeur.
Même le Général Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile a reconnu la gravité de la situation. Pour lui, la solution serait de renforcer la sensibilisation ou d’attaquer le problème à la source. « Si parmi les clients, il y a des militaires et des corps d’armée, c’est sérieux. Il faut sensibiliser tout le monde. Nous essayons de mettre en place un mécanisme pour décourager les fabricants », a-t-il indiqué.
Suivez plutôt !
Que dit notre Prof Ayayi Togoata APÉDO-AMAH à propos de ça en lieu et place de ses sorties tordues et tarées sur la politique?