Riad Salamé, également de nationale française, est dans de beau drap. Un mandat d’arrêt international est lancé contre lui, pour avoir refusé de se présenter à Paris pour un interrogatoire lié à son patrimoine européen.
C’est après qu’il a refusé de se présenter à Paris, la capitale de la France, pour un interrogatoire en vue d’une éventuelle mise en examen, décidé par la juge d’instruction française chargée de l’enquête sur le patrimoine européen du gouvernement de la Banque centrale libanaise. Il est soupçonné de détournement de fonds publics libanais, de pratiques frauduleuses voire criminelles.
Selon Me Pierre-Olivier Sur, l’avocat de l’accusé au micro de l’AFP, « En ayant adressé la convocation moins de dix jours avant la date prévue de l’interrogatoire, les textes n’ont pas été respectés. La convocation est donc caduque. C’est imparable »,
Et d’ajouter : « Ce mandat d’arrêt qui se fonde sur une non-réponse à une convocation hors délai est à mes yeux un abus de droit pur et simple ».
Bien que Riad Salamé, 72 ans, dénonce « une violation flagrante de la loi », ses détracteurs continuent de l’accuser d’avoir détruit « de l’intérieur » la Banque centrale libanaise, en détournant « l’argent de son peuple ».