Jamais une institution de notoriété internationale n’a étalé autant d’incohérence publiquement comme le fait actuellement la CEDEAO. Le coup d’Etat militaire au Niger, le quatrième dans la sous région, a mis à nu des positions antagonistes au sein des organes de la CEDEAO et même dans la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement.
Depuis le 26 Juillet dernier, date du dernier coup d’Etat militaire au Niger, la gestion du dossier par la CEDEAO frise le ridicule. D’ailleurs ce coup de force qui a emporté le président Mohamed Bazoum apparaissait comme un pied de nez à l’institution qui déclarait quelques jours plus tôt par la voix de son nouveau président en exercice, le nigérian Bola Tinubu, que les coups d’Etats ne seront plus tolérés dans la région.
Après les « coups de gueule » habituels, les condamnations et suspension du Niger de l’Institution, un refrain déjà connu des putschistes, la CEDEAO a cette fois-ci voulu passer à la vitesse supérieure en menaçant les nouvelles autorités nigériennes d’une intervention militaire en vue de les « dégager ».
Mais les réalités d’une telle opération conjuguées avec l’opposition du sénat nigérian ont vite déchanté Bola Tinubu qui a fait volte-face pour préconiser plutôt des « pourparlers » avec le nouvel homme fort du Niger. Toutefois la ligne dure tenant la position d’une intervention armée de la CEDEAO ne s’est pas vidée : Alassane Ouattara, Macky Sall, Sissoco Embalo,pour ne citer que ceux-là, continuent de « fantasmer » sur une telle possibilité.
A côté, d’autres Chefs d’Etats comme le Togolais Faure Gnassingbé ne cachent plus leur opposition à une « guerre » au Niger. Ce dernier aurait d’ailleurs provoqué le courroux des présidents ivoiriens et sénégalais en tentant une médiation discrète avec les militaires nigériens.
Ce samedi 12 Août 2023, le Parlement de la CEDEAO, lors d’une session extraordinaire virtuelle, s’est également prononcé en faveur de la poursuite des pourparlers avec le Général Tiani et ses hommes. Cela constitue un énième désaveu aux Chefs d’Etats et de Gouvernements qui se sont déclarés prêts à envoyer des militaires pour « imposer la démocratie ».
Est-ce que la CEDEAO, organisation économique dans sa nature, réussira-t-elle à survivre à toutes ces cacophonies ?
Les deux presidents a vie ADO et Faure Eyadema les deux sont l’heritage d’un systeme de parti unique parti etat le premier en cote d’ivoire avec le PDCI et le second par le parti unique de son feu pere le RPT criminel..Aujourd’hui les deux on des problemes car il faut l’alternance au sommet de l’etat la confiscation du pouvoir n’est plus d’actualite en Afrique..