Au Togo, malgré les efforts qui sont faits, beaucoup de Togolais rencontrent des difficultés pour jouir du droit à la santé. La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) apporte sa contribution pour que cette jouissance soit effective.
En collaboration avec l’Ordre national des médecins du Togo (ONMT), la Commission nationale des droits de l’homme est en train d’exécuter le projet baptisé « Jouissance du droit à la santé au Togo ».
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mission de promotion et de protection des droits de l’homme de la CNDH. Ceci conformément à l’axe 2 de son Plan stratégique intitulé « Promotion d’une culture des droits de l’homme et renforcement de la protection ».
L’objectif, contribuer à une meilleure jouissance du droit à la santé au Togo. De façon concrète, il vise à sensibiliser les acteurs clés du domaine de la santé sur le droit à la santé, s’assurer que l’Etat a créé toutes les conditions pour permettre un accès universel aux soins et faire le plaidoyer pour la mise en œuvre effective du droit à la santé dans le pays.
Le projet « Jouissance du droit à la santé au Togo » se décline en trois activités, notamment le monitoring des droits de l’homme dans des centres de santé, l’atelier de sensibilisation sur le droit à la santé et le plaidoyer pour la mise en œuvre effective du droit à la santé.
« Le projet a identifié comme cible les responsables des structures sanitaires, les praticiens de la santé, les organisations syndicales du domaine de la santé, les ordres professionnels (médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes), les groupes pharmaceutiques, les départements ministériels, les organisations de défense des droits de l’homme et les patients à travers les associations de consommateurs et de malades », précise un document dont Icilomé a copie, mentionnant qu’il a démarré depuis le 7 août dernier (et ce jusqu’en octobre prochain) et permettra de visiter une quinzaine de centres de santé avec un guide de collecte de données.
L’atelier, lui, suit une méthodologie participative et basée sur des communications en panel (trois au total) suivies de débats.
« Plaidoyer : il s’agira d’échanger avec le ministre de la santé, les responsables des hôpitaux et les syndicats sur les recommandations issues de l’atelier et du monitoring des centres de santé », complète le document.
La Commission nationale des droits de l’homme justifie son projet par le fait que le droit à la santé soit un droit inaliénable de l’homme comme le soulignent l’article 12 al.1 du pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels d’une part et la Constitution togolaise en son article 34 qui dispose : « l’Etat reconnaît aux citoyens le droit à la santé. Il œuvre à le promouvoir », d’autre part.