Tunis accuse ses détracteurs de diffuser des informations fausses au sujet de la situation des migrants. Le gouvernement précise que la Tunisie ne sera ni un pays de transit, ni d’établissement pour les migrants irréguliers.
Face aux accusations de violation des droits et de la dignité des migrants illégaux, les autorités tunisiennes ont réagi, hier, vendredi.
Tunis exprime son « rejet catégorique quant à la désinformation et aux rumeurs qui ont pris la forme de campagnes malveillantes menées par des parties cherchant à envenimer la situation et à dissimuler les efforts déployés par l’État tunisien, visant à assurer la protection, la sécurité et la prise en charge de ces immigrés, et à nuire à l’image et aux intérêts de la Tunisie ».
Le gouvernement tunisien réaffirme son engagement à protéger ses frontières terrestres et maritimes, puis prévient contre « toute tentative de franchissement illégal de celles-ci », a souligné, dans son communiqué, le ministère des Affaires Étrangères et des Tunisiens Résidents à l’Étranger.
Le département des Affaires étrangères précise aussi, qu’en matière de migration et de droit international humanitaire, la Tunisie tient au respect de toutes les conventions, instruments et pactes internationaux et régionaux. Néanmoins, souligne-t-il, la Tunisie ne sera, ni un pays de transit, ni d’établissement pour les migrants clandestins.