Invités en début de semaine dans l’émission « Coin de vérités » sur Direct7, le Père Pierre Marie-Chanel Affognon et l’acteur de la société civile, Yao Eklo Nukunu reviennent sur le coup d’Etat au Niger et le bras de fer entre les putschistes et la CEDEAO.
« Nous sommes dans une confusion totale en Afrique. Nous avons tendance à vouloir une chose et son contraire. Nous qui avons dénoncé les coups d’Etat dans les années des Indépendances, nous nous retrouvons, de façon naïve, à applaudir ces mêmes coups d’Etat. S’il faut faire une évaluation de tous ces coups d’Etat, qu’est-ce que cela à apporter comme mutation ? Je pense que nous devons nous ressaisir », a avancé Yao Eklo Nukunu, président du Ton de la Jeunesse Patriotique.
Le Père Affognon qui dénonce tout aussi toutes formes de coups d’Etat en Afrique, que ce soit électoral, constitutionnel ou militaire, va plus loin en pointant du doigt l’ingérence notoire de la fameuse « communauté internationale ».
L’homme de Dieu trouve « inhumaines » les sanctions prises par la CEDEAO contre le Niger. Selon lui, ce sont les femmes et les enfants innocents qui vont payer les prix de ces sanctions
« Les sanctions imposées par la CEDEAO ne font qu’aggraver la situation de paupérisation, de misère pour des population innocentes. Quand la CEDEAO prend des sanctions de ce genre. On ferme la frontière de certains pays, on sait que le Niger a besoin de médicaments, de vivres, d’un certain nombre d’éléments qui sont fondamentaux pour la vie des citoyens et non des putschistes. Et pourtant sans distinction, sans discernement, on bloque tout. Est-ce qu’un tel acte entre nous Africains est humain ? Personnellement non. Comment on peut fermer la frontière à des vivres et des médicaments quand on sait qu’au Niger, il n’y a pas de firmes pharmaceutiques. Finalement, ce sont les enfants, les femmes nigériens qui payent le prix de ces sanctions », a souligné le directeur national de l’enseignement Catholique du Togo.
Pendant que le Père Affognon s’indigne contre ces sanctions, l’acteur de la société civile, lui, donne raison à la CEDEAO, évoquant la question de responsabilité.
Suivez le débat animé par le confrère Ricardo Agouzou !
Est ce que les journalistes de ce site peuvent se montrer plus intelligent pour le développement de l’Afrique ?
C’est plutôt “bras de fer entre la restauration d’Institution forte et la dictature au Niger”
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