Les militaires qui ont renversé le président Mohamed Bazoum au Niger accusent « les services de sécurité d’une chancellerie occidentale », sans préciser laquelle, d’avoir « tiré des grenades lacrymogènes et fait usage de leurs armes » contre des manifestants pro-putschistes, occasionnant plusieurs blessés.
« Six (06) blessés pris en charge par les hôpitaux de la place ». Déplore le Comité national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) dirigée par le général Abdourahamane Tchiani à l’origine du coup d’État au Niger. C’est dans un communiqué dimanche 30 juillet 2023, et relayé par Le Sahel.
Selon le CNSP, ces blessés participaient à un « regroupement spontané de manifestants » qui se sont massés à proximité d’une « chancellerie occidentale » dont « les services de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes et fait usage de leurs armes ».
Bien que le CNPS n’aie cité nommément aucune chancellerie dans sa note, cette sortie, indique RFI, « faisait suite à un rassemblement de personnes qui ont tenté de fracturer une entrée de l’ambassade (de France à Niamey-ndlr), ce dimanche ».
Pris en charge à l’Hôpital national de Niamey, ces blessés parmi lesquels cinq sont toujours « alités sans que leur vie ne soit en danger », d’après toujours Le Sahel, ont reçu, hier lundi, la visite du CNSP.
