L’Afrique septentrionale fait face à une série de catastrophes naturelles sans précédents en cette fin de troisième trimestre de l’année 2023. Après le Maroc qui n’a pas encore fini de compter ses morts engloutis sous les décombres, c’est la Libye qui est maintenant dévastée par la tempête Daniel.
Le Maroc a connu le tremblement de terre le plus puissant de son histoire le vendredi dernier à 23 heures. D’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter, ce séisme a provoqué la désolation dans plusieurs provinces du pays dont Marrakech, Taroudant et Chichaoua. Alors que le bilan ne cesse de grimper avec une estimation à plus de 2.850 morts déjà, les secours s’organisent tant bien que mal avec une décision incompréhensible du Roi Mohammed VI de sérier les propositions d’aide internationale. Sous les décombres, se trouvent encore sans doute des centaines ou des milliers de corps sans vie.
Et au moment où l’aide internationale tente de s’organiser vers le Royaume chérifien, la Libye, déjà malmenée par une guerre civile, vient d’être touchée par la tempête Daniel. Il s’agit notamment des villes côtières de l’Est du pays dont Derna. Déjà, on estime à plus de 2.000 le nombre de morts sans prendre en compte les milliers de personnes disparues.
Selon les autorités qui tiennent l’Est du pays, entre 5.000 et 6.000 personnes seraient portées disparues.
Ces catastrophes naturelles qui dévastent cette partie du continent doivent d’ores et déjà interpeller les organisations africaines dont l’Union Africaine à repenser les politiques de protection civile. Le manque d’infrastructures adéquates et la pauvreté sont des phénomènes qui certainement alourdissent les bilans macabres lorsque le continent est touché par de telles catastrophes.