L’Organisation des Nations unies (ONU) appelle Alger à faire en sorte que les condamnés du Hirak, un mouvement pro-démocratie, soient graciés et que la liberté d’expression et de manifestation soit une réalité.
L’appel vient de Clément Voule, rapporteur sur les droits à la liberté de réunion et d’association des Nations unies. Ce mardi 26 septembre, il a exhorté « le gouvernement (à) s’attaquer au climat de peur provoqué par une série d’inculpations à l’encontre d’individus, d’associations, de syndicats et de partis politiques en vertu de lois excessivement restrictives, y compris une loi antiterroriste contraire aux obligations internationales de l’Algérie » et à « assouplir les restrictions strictes imposées aux rassemblement et aux associations » dans le pays.
Selon l’expert onusien, toutes les poursuites enclenchées contre les membres du Hirak doivent être abandonnées et que ceux qui sont condamnés graciés, demandant également que la Constitution soit alignée sur « le droit international relatif aux droits humains ».
Les résultats des travaux du rapporteur spécial des Nations unies seront présentés aux membres du Conseil des droits de l’homme de l’organisation internationale en juin prochain, en 2024 donc.