Lentement mais sûrement, les citoyens se mettent à l’heure du port de casque. Certains n’y sont pas encore totalement résolus, mais la majorité ne sort plus sans casque.
Et à défaut d’en posséder un soi-même, on adopte celui du conducteur le temps du trajet. Les contrevenants à la loi en vigueur, eux, sont me[1]nés en bateau. Yaovi Okpaoul, Directeur Général de la Police, avait mis en application sa mise en garde contre les vilains petits canards. « Tous les contrevenants seront débarqués et leurs engins saisis. Les engins attendront sur place jusqu’en fin d’après-midi, avant qu’ils ne soient récupérés. Ceux qui ne viendront pas, retrouveront leurs engins en fourrière. Quant aux passagers, ils mettront une à deux heures à attendre, pour être sensibilisés par groupe, avant d’être autorisés à partir», avait-il prévenu. Et force restant à la loi, beaucoup de citoyens en font déjà les frais. Ce qu’on a du mal à comprendre est que la même loi érigée n’est pas respectée par ceux qui sont censés donner l’exemple, car il y a de ces policiers qui circulent à moto sans qu’ils mettent un casque.
Quand on porte l’uniforme, on est tenu de donner une image de la corporation à laquelle on appartient. C’est le signe que l’on sert son pays du mieux qu’on peut. Mais au Togo, quand on est policier ou militaire, on se pense intouchable, on est au-dessus de la loi, quitte à mettre la vie des citoyens en danger.
Des policiers qui violent des feux tricolores alors qu’ils roulent à moto, on en rencontre de temps à autre. On comprendrait s’ils utilisaient des véhicules prioritaires comme ceux de la Gendarmerie nationale ou encore ceux escortés par la Police ou la Gendarmerie. Il faut que les autorités compétentes rappellent à l’ordre ces fauteurs de trouble.
Source : Journal « Le Correcteur »