L’acquisition en Europe, notamment en France, de biens meubles et immeubles particulièrement « luxueux », constitue la destination des fonds publics détournés par la plupart des dirigeants africains. Mais il arrive que dans de rares cas, certains de ces biens soient confisqués à la suite de procédures judiciaires. Qu’en font les autorités françaises ?
En matière de biens mal acquis en France par des dirigeants africains ou leurs proches, ce sont les familles Bongo du Gabon, Sassou Nguesso du Congo Brazzaville ou encore Obiang de la Guinée Equatoriale qui sont le plus souvent citées, même si plusieurs autres (-suivez nos regards-) en font partie. Généralement, la mise à nue de ces réseaux qui privent de capitaux le développement de leur propre pays, intervient au travers d’enquêtes menées par les journalistes et organisations internationales.
C’est le cas par exemple des dizaines d’appartements luxueux acquis par les Bongo du Gabon au sein de la capitale française, lesquelles résidences de haut standing ont été révélées grâce au travail de Transparency International.
Dans ce dernier cas (les immeubles des Bongo), les biens sont effectivement confisqués et placés sous main de justice en attendant leur « licitation » même si des élus de la Marie de Paris ont, selon des sources médiatiques, manifesté une volonté de les transformer en logements sociaux. Toujours est-il qu’il faille que la Mairie de Paris achète lesdits appartements.
Quel est le sort des sommes d’argent perçues après la vente de ces biens mal acquis ?
Pour beaucoup de personnes, ces sommes doivent être logiquement reversées directement aux Etats africains concernés. Il n’en est rien.
En effet, la crainte que ces fonds repassent dans le même circuit de corruption et de détournement a fait naître un canevas insolite. Les fonds perçus lors de la vente de ces biens sont d’abord versés sur un compte budgétaire du ministère français des Affaires Etrangères, puis utilisés sous forme de programmes d’aide au développement, notamment dans la construction d’école, d’hôpitaux et autres infrastructures.
C’est comme cela que les Africains financent par eux-mêmes leur propre développement sous la dénomination de « aide au développement ». Tout ceci par la faute de prévaricateurs et de délinquants à col blanc qui préfèrent enrichir l’occident au mépris de leur propre pays dont le développement leur importe peu.
La France leur facilite les voies pour voler ,et après elle leur confisque ce qu ils ont volé.Quelle complicité absurde!
La fraNce est un pays GANSTER depuis le FAINEANT louIx 14 en passant par le GRAND VOLEUR charle deGaulle. C´est un pays des enrichissements illicites et illegaux.
Bonjour,
Je me demande :
1) Pourquoi les acteurs des opérations Bien Mal Acquis ne demandent pas à ceux qui volent les ressources naturelles de l’Afrique de les rendre ? 2) Pourquoi ces acteurs n’exigent pas la confiscation des biens des exploitants ?
3) Pourquoi il se ne réclament pas des dommages et intérêts pour l’exploitation quasiment gratuite des ces ressources ?
Car c’est aussi et surtout des biens mal acquis. Il faudra aller jusqu’au bout de la logique.