Une rencontre de lancement du projet « Renforcement de la Société Civile pour la promotion et la protection de la liberté de réunion et d’association au Togo », initiée par des Organisations de la Société Civile (OSC), notamment l’ONG « Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD) », les Universités Sociales du Togo (UST), le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), a été empêchée ce matin à Agora Senghor de Lomé.
Beaucoup d’acteurs sociopolitiques s’accordent à dire que depuis un certain moment, il y a une véritable restriction du champ d’exercice de la liberté de réunion, d’association et de manifestation au Togo. Mais si l’on observe réellement ce qui se passe sur le terrain, on tend vers un véritable déni de ces libertés.
En témoignent les évènements qui se sont déroulés ce mercredi 11 Octobre 2023 à l’Agora Senghor de Lomé, tels que rapportés par nos confrères du site d’informations letabloid.tg.
En effet, une cérémonie de lancement du projet « Renforcement de la Société Civile pour la Promotion et la protection de la liberté de réunion et d’association au Togo » initié par des OSC togolaises en collaboration avec l’Union Européenne (UE), a purement été empêchée par l’arrivée des forces de l’ordre qui ont exigé que les organisateurs et les participants, déjà prêts à débuter ladite cérémonie, déguerpissent des lieux.
Les organisateurs ont assuré pourtant s’être acquittés de toutes les obligations administratives légales pour la tenue de cette rencontre. Malgré cela, leurs invités parmi lesquels on pouvait compter des diplomates occidentaux, des journalistes, ont été congédiés des lieux par les éléments de la force publique qui y ont débarqué.
C’est dans cette situation que vivent les Togolais depuis plusieurs années déjà. Pourtant, on raconte un peu partout dans le monde que le Togo est un pays de paix où se déroule comme dans le meilleur des mondes.
Qu’en disent les diplomates occidentaux ?