Guillaume Soro, ex-chef du gouvernement ivoirien, annonce mettre « fin » à son exil, lui qui est condamné à la prison à perpétuité dans son pays après qu’il a été accusé d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat ».
C’est dans une courte vidéo que l’ancien chef rebelle déclare mettre « fin » à son exil. « J’annonce ici et maintenant que je mets fin à mon exil car il m’est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d’Afrique », indique-t-il.
Celui qui est devenu un virulent opposant d’Alassane Ouattara confirme que le 3 novembre dernier, à l’aéroport d’Istanbul, on a « tenté de (l’) arrêter ». Ces dernières années, assure-t-il, il a séjourné en France, en Belgique, à Dubaï, entre autres.
« Je n’irai pas plus loin dans mon exil, je refuse d’être fugitif. Je ne suis coupable d’aucun forfait », insiste Guillaume Soro, répétant que son objectif est de « contribuer à la réconciliation des fils et des filles » de la Côte d’Ivoire. Sans toutefois annoncer la date de son retour au bercail.
Autrefois complice d’Alassane Ouattara, l’ancien Premier ministre a rompu avec ce dernier en 2019 et devenu dans la foulée un opposant farouche. Accusé d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat », il a été condamné en 2021 à la prison à perpétuité. Un an plutôt, il a été condamné à 20 ans de prison pour recel de détournement de derniers publics.