Réveillons-nous, et allons à l’école de Steve Biko…

Nous sommes aujourd’hui tous victimes de la restriction de l’espace civique.

Ceci est dû à notre critique à l’endroit de l’opposition politique.

Le narratif conçu pour l’opposition politique, a simplement affaibli la résistance.
Et il est devenu un lit de résignation, d’indifférence.

Nous sommes dans une dictature. Tout critique pour renforcer la résistance doit prendre en compte l’opinion publique.

Et nous devons savoir comment nous devons entretenir le moral des citoyens pour venir à bout de la dictature.

Les nouvelles générations des togolais qui viennent de prendre conscience par rapport à la réalité du pays, nous devons les prendre en compte dans nos analyses pour une société plus juste, libre et prospère.

Si nous oublions tous ces paramètres et nous parlons à tort et à travers pour soi-disant, nous sommes en train de détruire l’opposition politique.

Nous sommes simplement en train de construire un environnement propice pour permettre à la dictature de nous éliminer, arrêter un à un dans l’indifférence totale.

Et à chaque fois qu’un togolais devient victime d’une loi injuste, arbitraire ; nous allons chercher en vain le soutien populaire.
Car nous avons mis nous-mêmes les togolais dans un sommeil profond à travers nos narratifs de la réalité sociale.

Aujourd’hui, nous devons comprendre qu’on ne détruit pas un parti politique d’opposition par des narratifs de dénigrement, diabolisation. En se donnant à cette méthode, on se transforme simplement en prisonniers potentiels, victimes de la dictature.

Réveillons-nous, et allons à l’école de Steve Biko, Norbert Zongo et Saül Alinsky pour armer mentalement les togolais à pouvoir réagir face à l’injustice, l’arbitraire et défendre les principes de droits de l’Homme.

Nous sommes une génération de résultats positifs.
La victoire est la nôtre maintenant.

fovi katakou ( b-a-b-a, RAL)
Nature-Homme-Société

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