Placé sous sanctions par la CEDEAO après les coups d’Etat militaire qui ont porté le Capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir, le Burkina Faso n’est pas aussi isolé que cela sur le plan diplomatique. De nombreux Etats comme l’Inde, l’Italie, le Japon, le Nicaragua ou encore la Tunisie et l’Egypte se bousculent aux portes de Ouagadougou.
Le Président de la Transition au Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu des lettres d’accréditation de 13 représentations étrangères auprès de Ouagadougou ce jeudi 14 Novembre 2023. L’information est donnée par les services de communication de la Présidence du Faso.
Il s’agit entre autres de l’Inde, de l’Italie, du Japon, du Nicaragua, de la Tunisie, du Tchad et de l’Egypte, des Emirats Arabes Unis, de la Malaisie et d’Israël. La reprise des relations avec l’Union Européenne est également d’actualités. Avec le Burkina Faso, ces nations étrangères entendent mettre en place des relations bilatérales empreintes de respect et d’intérêts mutuels. L’agriculture, l’économie, les infrastructures, l’assistance technique, l a coopération militaire sont des domaines spécifiés dans ces nouvelles relations.
La nature a horreur du vide, dit-on souvent. Les sanctions de la CEDEAO censées isoler le pays des hommes intègres et la distance prise par les nouvelles autorités militaires au pouvoir à l’égard de l’ancienne métropole, la France, constituent un tremplin pour d’autres Etats de nouer ou de renouveler leurs relations avec le Burkina Faso.
Quelle analyse !? La CEDEAO n’a jamais empêché les accords bilatéraux des États membres. Les pays européens font la queue pour adhérer à l’Union Européenne pour profiter de ses avantages socio économiques… Nous nous sommes contents que notre CEDEAO ne soit plus.