A l’issue de ce dialogue de 48 heures, convoqué par le Chef de l’Etat sénégalais Macky Salle y boycotté par la majeure partie des candidats à sa succession, la date du 02 juin 2024 est retenue pour les élections présidentielles. Mais elle est déjà objet de contestation.
Durant ce dialogue organisé à pas de charge, il s’est agit d’examiner le processus électoral en cours notamment la liste des candidats retenus par le Conseil Constitutionnel et la nouvelle date pour le vote des sénégalais après le report unilatéralement annoncé par Macky Sall, et déclaré illégal par le Conseil Constitutionnel.
Sans avoir accouché de mesures claires en ce qui concerne la reprise du processus de sélection des candidats, ce dialogue a tout de même indiqué la date du 02 Juin 2024 pour la tenue des votes.
Ainsi, l’actuel Chef de l’Etat, Macky Sall, entend rester au pouvoir au-delà du 02 Avril prochain, date d’expiration de son mandat.
Du côté de l’opposition ayant boycotté ce dialogue, cette mesure ne passe pas et va à l’encontre de la décision du Conseil Constitutionnel. Pour Amadou Ba, un des responsables de la Coalition Diomaye président, qui soutient le candidat Bassirou Diomaye Faye, en prison, « cette proposition est totalement illégale et non négociable ». tout comme lui, tous les candidats exceptés celui du parti pouvoir, ne conçoivent aucunement que Macky Sall aille au-delà de son mandat.
Il faut noter que seul le PDS de Karim Wade, candidat recalé par le Conseil Constitutionnel, se félicite des résultats de ce dialogue. En effet, il ce parti y voit l’espoir d’une réintégration de son leader dans la liste des candidats.