Samedi dernier, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lors d’un sommet extraordinaire, a décidé de lever les sanctions à l’encontre du Niger.
Cette décision de l’organisation sous-régionale, appréciée par des leaders d’opinion et politques, soulève davantage des intérrogations sur ses capacités (CEDEAO) à gérer les conflits au sein de sa communauté.
“La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avait déclaré la guerre au Niger, une guerre diplomatique, économique et psychologique. Le peuple nigérien a subi dans la résilience cette guerre injuste et multiforme, en payant un lourd tribut. Au final, la CEDEAO n’a pas gagné”, écrit Nathaniel Olympio, responsable du Parti des Togolais.
Et dajouter : “En levant sans conditions toutes les sanctions, bien sûr l’organisation a fait preuve de bon sens, mais elle a aussi capitulé. Elle a sacrifié au passage la liberté du président Mohamed Bazoum qui est toujours détenu, et elle a perdu trois de ses membres, le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Quel gâchis !”.
Pour lui, il faut en tirer tous les enseignements et se concentrer sur la construction de la CEDEAO des peuples.