Au Togo, des députés ont récemment présenté une proposition de réforme constitutionnelle qui divise suscite à la fois adhésion et hostilité.
Selon Kossivi Hounaké, spécialiste en droit public, le point central de cette réforme est le changement du mode d’élection du président de la République, qui serait désormais choisi par les députés plutôt que par un suffrage universel.
Cette proposition envisage également de transférer une grande partie des pouvoirs présidentiels à un Premier ministre, dans le cadre d’un régime parlementaire.
Cette initiative a suscité des réactions mitigées, certains leaders politiques et de la société civile exprimant leur soutien tandis que d’autres manifestent leur opposition.