Togo- Clôture de la première session ordinaire de l’année 2024
Le Président de l’Assemblée nationale, Son Excellence Monsieur Sévon-Tepé Kodjo Adédzé, a procédé ce vendredi 28 juin 2024 à la…
Le Président de l’Assemblée nationale, Son Excellence Monsieur Sévon-Tepé Kodjo Adédzé, a procédé ce vendredi 28 juin 2024 à la…
Les députés ont procédé, ce vendredi 14 juin 2024, à l’élection des treize (13) membres du bureau de l’Assemblée nationale,…
Seule femme de l’opposition élue députée lors des dernières législatives, Mme Adjamagbo-Johnson de la DMP s’engage à être la voix du peuple togolais au sein de la nouvelle assemblée nationale monocolore. Une mission presque impossible. Et elle en est consciente.
Après Jean-Pierre Fabre, de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), c’est au tour de Me Dodzi Apévon des Forces Démocratiques pour la République (FDR) de situer l’opinion. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’opposant élu député lors des dernières législatives refuse également de siéger à la nouvelle assemblée législative.
Refuser de siéger à la nouvelle Assemblée nationale, n’est-ce pas trahir la confiance des Togolais qui ont voté pour vous lors des dernières législatives du 29 avril 2024 ? C’est la question qui été posée aux leaders de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) lors de la conférence de presse tenue hier, vendredi, au siège du parti à Lomé.
Devant la presse ce vendredi à Lomé, les responsables de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ont réitéré leur position de ne pas siéger à la nouvelle Assemblée nationale. Dans leur déclaration liminaire, ils précisent qu’ils n’entendent ménager aucun effort pour combattre la double imposture de la mascarade électorale du 29 avril 2024 et de la Constitution. Lecture.
Même avec seulement cinq députés à l’hémicycle, Mme Adjamagbo-Johnson est fermement convaincue que l’opposition pourra mener le combat face à la majorité écrasante d’UNIR, qui détient 108 sièges. La députée de la DMP semble lancer un appel à ses « collègues » de l’opposition, notamment de l’ANC et des FDR, les invitant à regagner leurs sièges au parlement pour poursuivre la lutte.
À peine deux sessions entamées à la nouvelle Assemblée nationale, l’opposition (très minoritaire) se trouve déjà confrontée à coup de force de la part de la majorité présidentielle. La nouvelle constitution est au cœur de cette controverse.
Lors d’une conférence de presse à Lomé mercredi, les responsables de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) ont vivement critiqué une initiative des députés UNIR à l’Assemblée nationale. Ces derniers tentent d’aligner le règlement intérieur de la nouvelle législature sur la nouvelle constitution, en ignorant les dispositions transitoires. Dans leur déclaration liminaire, la DMP a fermement dénoncé cette manœuvre qualifiée de « dessein funeste », affirmant qu’elle ne saurait être tolérée. Lecture.
Bien qu’il ne juge pas le contenu du texte intrinsèquement mauvais, le professeur de Droit constitutionnel, Me Zeus Ajavon, critique vivement le processus d’adoption.