Le jeudi 11 juillet 2024, le Président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré les Forces vives des 13 régions du pays. Lors de cette réunion, le chef de l’État a émis des accusations sérieuses à l’encontre des dirigeants des pays voisins, notamment Patrice Talon du Bénin et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire.
« Nous n’avons rien contre le peuple ivoirien. Mais nous avons quelque chose avec ceux qui dirigent la Côte d’Ivoire », a déclaré Ibrahim Traoré sous les applaudissements de la foule. Après avoir demandé un moment de silence, il a ajouté : « Il y a bel et bien un centre d’opération à Abidjan pour déstabiliser notre pays. Personne ne peut le nier et nous vous montrerons des preuves dans les jours à venir. »
Traoré a poursuivi en affirmant : « Personne ne viendra nous dire qu’au Bénin, il n’y a pas de bases françaises dirigées contre nous. Nous avons des preuves en main. Nul ne peut le contester. Il y a bel et bien deux bases… des pistes ont été réaménagées, des avions atterrissent. Les gens équipent et forment les terroristes là-bas. Nous avons des enregistrements d’agents français au Bénin qui jouent le rôle de centres des terroristes. »
Pour l’heure, aucune réaction n’a été émise de la part des dirigeants des deux pays voisins du Burkina Faso suite à ces graves allégations. Cette absence de réponse soulève des questions et laisse planer le doute sur les accusations portées par le Capitaine Ibrahim Traoré. Les implications potentielles de ces allégations sont considérables, tant pour les relations diplomatiques entre le Burkina Faso, le Bénin et la Côte d’Ivoire, que pour la stabilité régionale dans son ensemble.
Pour plus de détails, visionnez la vidéo à partir de la 31e minute et 45 secondes :
Nous y reviendrons