Togo-  Soutenus par Sandra Johnson, La Principauté des Baobabs, Juna Togo et le Cierge, en partenariat avec Aného, en guerre contre le glaucome

Le glaucome est une maladie qui attaque les yeux et rend aveugle des populations dans le monde entier. Environ 70 millions de personnes, dont la grande majorité en Afrique, en souffrent. Pour contrer le mal, La Principauté des Baobabs organise avec Juna Togo et le Cierge une opération e sensibilisation suivie d’une séance de dépistage. Le ton est donné à Aného ce jeudi, à l’occasion de la prise de la pierre sacrée. Le tout sous le patronage de Sandra Johnson et l’accompagnement de la mairie d’Aného.

La prise de la pierre sacrée est un événement annuel qui se déroule au Togo, à Aného au sud-est  et qui présage de ce que sera l’année suivante. Cette fête rassemble chaque année tout le peuple guin, du monde entier. A l’occasion de l’édition 2024, La Principauté des baobabs et deux autres organisations citées plus haut ouvre la guerre contre le glaucome. Sous le patronage de la secrétaire générale de la présidence togolaise mais aussi avec le soutien de la Lonato, société togolaise de loterie ou encore, la mairie d’Aného.

La mairie et la Lonato aux fronts

Alexis Aquéréburu, maire de la ville d’Aného s’est tout de suite impliqué dans le projet en offrant l’espace, des salles, les autorisations et surtout de nombreuses facilités administratives et logistiques selon La Principauté des Baobabs. Le maire d’Aného a compris l’enjeu et a tout de suite contribué à la réussite du projet. Sur le site de la prise de la pierre, des hôtesses mais aussi des membres des organisations concernées, notamment La Principauté des Baobabs, Juna Togo et le Cierge sont allés à la rencontre des populations pour les sensibiliser contre le glaucome. Peu avant, la petite équipe conduite par David Cudjoe a été coachée par un ophtalmologue. Des parasols, du branding et une contribution financière ont été apportés par la Lonato. La sensibilisation a été, à tout point de vue, un succès comme le constate les participants. “Je ne savais même pas qu’une telle maladie existe” a confié Gildas Akakpo qui a déjà promis en parler autour de lui. Une impression partagée par Tchalim, un enseignant de l’école primaire qui a décidé de vite se rendre chez un ophtalmologue.

La ministre Sandra Johnson en “patronne”

Le projet n’a été possible que grâce au patronage de la secrétaire générale de la présidence togolais. “Le fait que ce soit sous son patronage a facilité la mobilisation des soutiens” a précisé un membre du staff des organisations impliquées. “J’espère d’ailleurs que son soutien persistera” a souhaité David Cudjoe Amekudzi, par ailleurs chef du Conseil de La Principauté des Baobabs. Sandra Ablamba Johnon qui, ces dernières années, soutient de nombreuses initiatives dans le social et l’éducation n’a pas hésité à parrainer un événement qui devrait contribuer à la bonne santé des togolais. Pour les organisations qui sont à l’initiative du projet, il faut en multiplier dans le pays. Le document de base du projet que nous avons consulté, précise d’ailleurs que “12% des togolais souffrent du glaucome” et surtout, ” de nombreux malades s’ignorent“.

La Principauté des Baobabs au premier plan

A l’initiative, une organisation de solidarité et d’agro-tourisme, La Principauté des Baobabs. Associée à Juna Togo et au Cierge, une association catholique, elle entend mener, sur le long terme, la guerre contre le glaucome. Cette organisation qui fonctionne comme une principauté, avec à sa tête un coordinateur qui est aussi son prince, veut créer une chaine de charité mondiale, autour de la solidarité, la lutte contre la pauvreté, l’éducation, la santé mais surtout l’écologie et l’agriculture. Après Aného, d’autres villes du pays sont à l’ordre du jour, “Mission Tovè, Tsévié, Sokodé, Kara, Dapaong, bref tout le pays d’ici peu” précise La Principauté des Baobabs. “Si nous ne faisons rien, la glaucome deviendra une tragédie” a ajouté un membre du staff. Après la sensibilisation qui vient d’avoir lieu ce jeudi, la prochaine étape sera le dépistage, toujours à Aného, avant d’envisager d’autres localités du pays.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *