Togo- Vie chère des Togolais au cœur des discussions de la 17ème réunion du CPC

La 17ème réunion de la deuxième session du Cadre Permanent de Concertation (CPC) s’est tenue ce jeudi 19 septembre 2024, avec en point de mire la problématique de la vie chère, une des principales préoccupations de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) depuis son adhésion au CPC.

Cet enjeu, qui touche de plein fouet les Togolais, a dominé les débats entre les différents participants. Et la DMP, soucieuse de défendre les intérêts des citoyens, a insisté sur la nécessité de trouver des solutions concrètes pour alléger le fardeau des prix élevés des produits de première nécessité.

Pascal Adoko, représentant de la DMP, fait le point des discussions avec Rose Kayi Midevor, ministre du Commerce : « Aujourd’hui, parce que nous l’avons voulu, le CPC a abordé la vie chère qui est un sujet auquel les Togolais attachent du prix. La DMP a été très claire avec la ministre. Nous lui avions dit que les prix de première nécessité devaient être baisés dans notre pays. Nous lui avons transmis un mémo dans ce sens pour que le gouvernement l’examine. Elle a promis de remonter cela aux plus hautes autorités du pays pour voir les réponses qu’elles peuvent apporter, pas à nous, mais au peuple togolais », a-t-il précisé.

Outre la question de la vie chère, un autre point crucial a été abordé : la réforme électorale. En effet, depuis quelques jours, le gouvernement a fait part de son intention de proposer un nouveau code électoral en accord avec la récente Constitution. Un projet qui a suscité des débats parmi les membres du CPC.

« Ce n’est pas un projet qui nous a été soumis à examiner. On a juste donné notre avis sur cette intention du gouvernement. On a relevé plusieurs aspects concernant cet agenda. Pour ce qui concerne la DMP, nous avons demandé que la loi électorale soit respectée. Pour qu’elle soit respectée, il faut renouveler la CENI. Les autres protagonistes dans la salle n’étaient pas d’accord, mais c’est notre position. Ils ont estimé que pour les sénatoriales arrivent et qu’il faut garder la CENI à l’état et après, on pourra voir s’il faut la changer. Nous ne sommes pas d’accord à la DMP. Ce que nous voulons, c’est que les textes de la République soient respectés » », a-t-il expliqué.

Toujours au cours des discussions, les questions des réfugiés, des détenus politiques et les conséquences de la nouvelle constitution ont été remises sur la table.

Pour les prochaines discussions, la DMP compte soumettre au CPC la question du licenciement des enseignants, jugeant cette décision du gouvernement préjudiciable à la paix sociale.

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