WiLDAF-Togo réclame une réforme législative urgente sur les mariages d’enfants

WiLDAF-Togo et ses partenaires lancent un appel urgent pour réformer la législation sur les mariages d’enfants au Togo. Dans le cadre du projet Agir pour l’Abandon des Mariages d’Enfants (AAME), l’organisation milite pour la révision des articles du Code de l’Enfant et du Code des Personnes et de la Famille, qui permettent des dispenses d’âge pour les mariages et acceptent le consentement des mineurs.

Les mariages précoces, particulièrement répandus dans certaines régions du Togo, ont des conséquences dramatiques : abandon scolaire, risques sanitaires graves et violation des droits des jeunes filles. Selon l’UNICEF, les statistiques sur les mariages d’enfants au Togo sont alarmantes.

WiLDAF-Togo déplore la mort tragique de Justine, une adolescente de 13 ans, suite à un mariage forcé. Cet événement douloureux souligne l’urgence de l’action collective pour mettre fin à cette pratique et protéger les droits des enfants.

“Rappelons que les statistiques de l’UNICEF en 2022, indiquent que 752.00 enfants au Togo sont touchés par le mariage d’enfants, 31% de femmes mariées avant l’âge de 18 ans. Ces chiffres qui atteignent des proportions inquiétantes, 94% à Takpamba (Oti sud), 72% à Tchanaga (Oti) et 50% à KriKri”, écrit le confrère Gapola.

L’organisation appelle les autorités et la société civile à se mobiliser afin de garantir un avenir sans mariage forcé pour les jeunes filles du Togo.

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