La 5e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 s’est achevée ce samedi 22 mars sur un match nul décevant pour les Éperviers (2-2 face à la Mauritanie). Avec seulement 4 points en cinq matchs, le Togo se retrouve à la 4e place du groupe B, dominé par le Soudan (11 points), la RDC (10 points) et le Sénégal (9 points).
Rien n’est encore joué mathématiquement
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la route vers la qualification directe n’est pas encore totalement fermée. Le Togo a disputé seulement la moitié de son parcours (5 matchs joués sur 10). Il reste donc 5 journées pour inverser la tendance. Théoriquement, 15 points sont encore en jeu, et un parcours sans faute ou presque pourrait permettre aux Éperviers de revenir dans la course à la première place ou de viser la deuxième place qualificative pour les barrages.
Rappelons que le premier de chaque groupe se qualifie directement. Les quatre meilleurs deuxièmes disputeront des demi-finales et une finale pour tenter d’obtenir une place au tournoi intercontinental de barrage. Avec un calendrier encore long et des confrontations directes à venir , notemment les matches retour, les Togolais ont encore les cartes en main, à condition de ne plus laisser passer d’occasions.
Des erreurs à corriger et une équipe à reconstruire mentalement
Le sélectionneur Daré Nibombé a tenté de dédramatiser la situation après le match d’hier :
« Notre dispositif ne souffre pas de maux. Le dispositif qui a encaissé les deux buts en seconde période, c’était le même en première période qui a bien géré le match. Je dirai qu’il y a eu juste une baisse de régime, un manque de concentration et d’engagement en deuxième période, c’est ce qui nous a coûté ce résultat à la fin. […] En première période, on pouvait mener 4-0 et il n’y aurait pas eu débat. »
La suite du calendrier, une chance et un défi
Le Togo doit encore affronter deux poids lourds : le Sénégal et la RD Congo, ainsi que le Soudan, leader du groupe. Ces trois confrontations directes seront déterminantes. Si les Éperviers parviennent à enchaîner des victoires, ils pourront non seulement grimper au classement, mais aussi espérer se hisser dans le quatuor des meilleurs deuxièmes.
Conclusion : espoir ou mirage ?
Les cinq journées restantes offrent encore un espoir réel, mais il faudra un sursaut immédiat, un mental d’acier et une efficacité retrouvée. La marge d’erreur est désormais inexistante. Le match du 25 mars contre le Sénégal pourrait être le véritable tournant d’une campagne jusqu’ici décevante. En cas de victoire, le rêve restera possible. En cas de nouvelle contre-performance, il faudra se tourner vers un avenir où la reconstruction sera prioritaire.
