Togo – La dictature de Faure Gnassingbé cherche une échappatoire

Togo : Le régime continue de forcer la main aux Togolais avec des velléités d’adhésion à l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Il le fait de manière insidieuse et sans s’adresser clairement au peuple. En fait, la dictature de Faure Gnassingbé cherche une échappatoire, au moment où son régime arrive en fin de course.

Alors, il se sert malicieusement du panafricanisme en vogue, pour séduire les dirigeants de l’AES acculés par les sanctions et par l’antipathie de certains dirigeants de la CEDEAO.
L’objectif principal est de mieux détourner l’attention de la misère indicible dans laquelle les Togolais sont plongés depuis les 20 ans de pouvoir de Faure Gnassingbé. Et l’adhésion à l’AES mettrait son régime à l’abri des contraintes de la CEDEAO, sur le respect de l’Etat de droit et des libertés publiques.

Certes, l’attitude de la CEDEAO est détestable pour la population civile de la sous-région, particulièrement depuis 2005 pour les Togolais, au moment du coup d’Etat institutionnel de Faure Gnassingbé succédant à son père qui a fait 38 ans au pouvoir.

Bien sûr, beaucoup de dirigeants de la CEDEAO sont peu vertueux avec la démocratie. Cependant, le cas de Faure Gnassingbé dépasse les bornes et devient inacceptable pour l’organisation. D’autant plus que le chef de l’Etat togolais instrumentalise le régime parlementaire pour s’offrir une présidence à vie.

L’AES devient le refuge pour un régime en perdition. Surtout que le pouvoir togolais a perdu la bienveillance dont il bénéficiait de la part de la CEDEAO et des grandes puissances.

Certes, les Togolais nourrissent l’ambition que leur pays ne soit plus sous l’influence pesante de la France, ancienne puissance coloniale. En plus, les Togolais perçoivent avec une certaine sympathie l’AES comme un pôle de résistance à l’ancien colonisateur.
Néanmoins, les citoyens togolais ne sont pas prêts à suivre Faure Gnassingbé, même pour adhérer à l’AES.

Les Togolais veulent d’abord en finir avec le régime qui les oppresse.
Les dirigeants de l’AES doivent comprendre que leur organisation ne peut pas servir de refuge pour @FEGnassingbe
. Lui qui opprime son peuple et cherche la couverture de l’Alliance des Etats du Sahel pour perpétuer son pouvoir.

Vraiment fascinant !

Nathaniel Olympio

One thought on “Togo – La dictature de Faure Gnassingbé cherche une échappatoire

  1. Messieurs les Gouvernants, Espérons que vous allez être sérieux… Les pays de l’AES doivent subir les conséquences de leur sortie de la CEDEAO… C’est à eux de demander et signer des accords bilatéraux avec les pays sur besoin… Ce serait contre productif de quitter la CEDEAO pour aller dans un regroupement de pays qui va être dissout au prochain coup d’état.

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