Togo : L’Assemblée clôture ses travaux avec des avancées législatives, mais l’opposition maintient la pression

L’Assemblée nationale du Togo a officiellement clôturé, vendredi 28 mars, sa première session extraordinaire de l’année après quatre semaines de débats et de travaux législatifs. Cette session a permis l’adoption de plusieurs textes dans des domaines clés comme l’économie, la sécurité et l’environnement. Toutefois, elle a aussi été marquée par des tensions politiques persistantes.

En dépit des avancées législatives, l’opposition, soutenue par des organisations de la société civile, continue de boycotter les activités liées à la 5ème République et de dénoncer le régime parlementaire proposé par le pouvoir.

Au total, sept des huit projets de loi inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et adoptés. Ces textes couvrent des secteurs stratégiques tels que la gouvernance, les finances publiques, l’environnement, la sécurité et l’économie. En plus de ces lois, une proposition de résolution a également été adoptée.

Cependant, un projet de loi n’a pas été adopté durant cette session. Il a été reporté à une session ultérieure, le gouvernement préférant en assurer un examen plus approfondi, notamment en raison de la proximité de la rentrée parlementaire.

Lors de la cérémonie de clôture, Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale, a salué les avancées réalisées : « Les avancées majeures enregistrées au cours de cette session témoignent de l’engagement constant des députés et du gouvernement à œuvrer pour le progrès de notre Nation », a-t-il déclaré. Il a également souligné la nécessité de poursuivre cette dynamique lors des futures sessions parlementaires.

Pendant ce temps, plusieurs partis d’opposition et organisations de la société civile continuent de dénoncer les activités liées à la nouvelle Constitution. Ils appellent à un retour à l’ancienne Constitution et critiquent le régime parlementaire proposé par le pouvoir en place. Ils s’opposent fermement à ce qu’ils perçoivent comme un moyen de prolonger le séjour de Faure Gnassingbé à la magistrature suprême du pays, alors qu’il n’aurait dû bénéficier que d’un seul mandat supplémentaire de cinq ans, conformément à l’ancienne Constitution.

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