Depuis 2021, le Soudan est plongé dans une guerre civile sans fin, opposant les forces armées du général Abdel Fattah Al-Bourhane aux milices des Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par le général Mohammed Hamdan Daglo. Cette confrontation fratricide, exacerbée par des rivalités ethniques et sociales, a déjà causé plus de 150 000 morts et forcé 13 millions de personnes à fuir leurs foyers selon « Le Monde ».
Les FSR, issues des redoutables milices janjawids responsables de génocides au Darfour, affrontent l’armée soudanaise dans une spirale de violence incontrôlable. Le bilan humanitaire est catastrophique : les civils, pris en étau, sont les premières victimes des atrocités commises de part et d’autre.
Les puissances extérieures, qui soutiennent parfois l’un ou l’autre des camps, n’ont pas réussi à mettre un terme à ce conflit sanglant. En dépit de ce soutien international, aucune solution militaire ne semble en mesure de ramener la paix. La communauté internationale se trouve face à une urgence humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.
Il est impératif que la diplomatie internationale se mobilise pour relancer les négociations de paix et œuvrer à la préservation de l’unité du pays. Le Soudan, dévasté par cette guerre fratricide, ne pourra sortir de la crise que par un processus de dialogue inclusif.