La rage de l’inaction

Le monde est sidéré au lendemain du 18 avril 2025. Les informations et les vidéos qui circulent sur la toile font peur. Soixante-dix soldats béninois ont trouvé la mort au nord du Benin, et en plein jour.

Plusieurs questions sont sans réponse. Même le temps ne saura effacer la douleur dans nos cœurs, car au-delà de ces chiffres, ce sont des pères, des fils, des filles, des frères, des sœurs des mères qui ont été abattus. Ce qui fait encore plus mal, ce sont les rires et la joie de la personne qui filmait les combats.

Bien évidemment, ils ne sont pas fautifs. Si nos soldats sont devenus si vulnérables que des gens presque civils arrivent à les mettre en déroute, la faute est aux autorités.

A l’heure où, si tu voles un petit portable on te retrouve immédiatement, même à mille kilomètres, il est incompréhensible que des groupes armés communiquent, partagent des vidéos et des audios, se regroupent par centaines, et personne, aucun service ne les signale.

Le défi sécuritaire dans la sous-région est énorme, et seul l’intégration de nos Etats peut permettre la collaboration nécessaire pour endiguer le mal.

M’barga, correspondant à Bamako

Source : Sikaajournal.tg

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