L’histoire retiendra qu’en 2025, face à un jeune candidat unique de l’opposition, âgé de seulement 37 ans, le pouvoir en place, depuis plus d’un demi-siècle dans son propre bastion, a déployé tout son arsenal de guerre politique. Ministres, anciens ministres, Directeurs généraux de société, et divers relais ont été mobilisés sur le terrain pour procéder à l’achat des consciences, à la distribution massive de billets de banque, à l’intimidation et aux menaces.
L’élection a ainsi revêtu les allures d’un scrutin présidentiel. Des gros bras et bandits ont été dépêchés pour entraver nos meetings et troubler l’ordre public. Pourtant, rien n’a pu empêcher “Togo Espoir” de mobiliser les foules tout au long de sa campagne en assurant sa propre sécurité.
Face à cette résistance déterminée et à la victoire écrasante qui se profilait, les bureaux de vote ont été pris d’assaut le jour du scrutin : bourrages systématiques d’urnes, expulsion des délégués, falsification des procès-verbaux, annulation des suffrages obtenus par Togo Espoir dans plusieurs cantons, menaces d’arrestation et de mort à l’encontre des résistants. La « star » du 17 juillet demeure le proviseur du Lycée Kara-Sud, tristement célèbre depuis les législatives de 2024, dont les images circulaient déjà sur les réseaux sociaux, le montrant glissant des bulletins dans son pantalon pour le bourrage. Cette fois-ci, il s’est enfui avec une urne, a modifié les chiffres, allant jusqu’à déchirer le procès-verbal officiel issu des urnes. Un proviseur ! C’en est risible.
Le vol électoral est d’ailleurs arithmétiquement démontrable :
Selon les résultats provisoires, le nombre d’inscrits s’élève à 119 322, pour 105 124 votants, dont 310 bulletins nuls. Ce qui donne un total de suffrages exprimés de 104 814. Or, les voix attribuées aux deux principaux partis sont les suivantes : UNIR, 103 258 voix ; TOGO-ESPOIR, 5 704 voix. Soit un total de 108 962 voix, dépassant de 4 148 le nombre total de suffrages exprimés.
Cette anomalie grossière suffit, à elle seule, à invalider ces résultats et à prouver le trucage.
Malgré cela, après le bourrage et la falsification des procès-verbaux, des voix équivalentes à plus de cinq sièges pour Togo- Espoir ont été réduites à un seul
Telle est la triste illustration d’un régime sexagénaire à bout de souffle, trahi par son propre fief. Quelle honte ! Mais un signe d’espoir s’impose : la fin est proche.
Togo – Espoir se félicite d’avoir relevé ce défi, d’avoir démontré sa force, d’avoir éveillé les consciences jusqu’aux hameaux les plus reculés, et d’avoir contribué à démystifier un pouvoir moribond. Tel était notre objectif ultime, et nous l’avons atteint avec éclat.
Il condamne cependant,avec véhémence le traitement partial, partisan et militant de Radio Kara, qui n’a jugé utile de contacter aucun responsable de TOGO-ESPOIR, seul véritable adversaire du pouvoir, pour recueillir son avis sur le déroulement du scrutin. Ce comportement, en violation manifeste des textes réglementaires de la HAAC, constitue une atteinte grave à l’équilibre de l’information et aux règles éthiques de la profession. Un média qui relaie des informations mensongères émanant d’un seul camp fait preuve d’un profond sens de l’irresponsabilité
Même si les cadres du parti Unir et leurs médias demeurent dans un déni total, le réveil des consciences est irréversible. Togo Espoir ne se laissera pas faire.
Bravo à la jeunesse et à la population de Kozah 1.
Le bastion s’est fissuré. L’histoire est en marche.
Nous y reviendrons.
Ricardo Agouzou
