Le Parti socialiste dénonce la répression au Togo et appelle à une transition démocratique

Dans un communiqué signé par Olivier Faure, Dylan Boutiflat et Anna Pic, le Parti socialiste français condamne avec vigueur la répression meurtrière des manifestations à Lomé. Il exprime sa solidarité avec le peuple togolais et appelle les autorités à engager un dialogue national pour mettre fin à des décennies de pouvoir sans alternance.

Togo : le Parti socialiste condamne les violences et appelle au dialogue

– Jeudi 3 juillet 

Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Dylan Boutiflat, Secrétaire national aux relations internationales
Anna Pic, Députée de la Manche

Le Parti Socialiste condamne fermement la répression violente des manifestations qui se sont tenues à Lomé le week-end dernier et qui ont coûté la vie à au moins 7 manifestants, sans compter les nombreux blessés, victimes des violences des forces de l’ordre et des milices ayant clairement pour consigne de provoquer la terreur. Au Togo, comme dans l’ensemble de la sous-région ouest-africaine, il est temps que cessent les atteintes graves aux libertés publiques et au droit à manifester pacifiquement. La régulation des conflits sociaux et politiques doit se faire dans le respect des droits humains et du droit international.

Nous nous tenons aux côtés du peuple togolais, solidaires de son aspiration à la liberté, à la prospérité, à un État de droit respectueux de tous et surtout à une alternance politique, après plus de 4 décennies d’un monopole du pouvoir au main d’une frange étroite de la population.

Le Parti socialiste appelle solennellement Faure Gnassingbé, désormais président du Conseil de la République, et à la tête du pays depuis 20 ans, à entendre les revendications des citoyens du Togo qui se lèvent pour empêcher l’instauration d’un pouvoir sans limite de temps ou d’alternance ; définir des politiques publiques permettant l’augmentation du pouvoir d’achat ; construire des perspectives collectives pour les familles et favoriser l’émergence d’un Etat responsable sur les plans sociaux et environnementaux. 

La répression violente doit laisser place à un processus démocratique établissant les conditions d’un dialogue national large et inclusif dans lequel les citoyens, souvent très jeunes, pourront faire entendre leur volonté de construire l’avenir de leur pays.

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