Togo- Agriculture et innovation : Ce que prépare discrètement l’INFA de Tové

Sous l’impulsion de son nouveau Directeur général, Bitang Bamazi, l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové entame une réforme en profondeur de son offre pédagogique. Objectif : moderniser les formations, étendre son rayonnement et contribuer au développement agricole du Togo.

Formation en ligne

L’un des axes majeurs de cette transformation est la mise en place de formations en ligne. Désormais, l’INFA envisage d’offrir ses cours à distance, pour toucher un public bien au-delà des frontières nationales.

« Il faut que l’INFA de Tové puisse davantage rayonner au monde en déployant ses prestations en ligne pour que de très loin, tous ceux qui s’y sont intéressés puissent aussi en bénéficier », a déclaré Bitang Bamazi à Agridigitale.net

Cette transition numérique s’accompagne d’un programme de formations continues destinées aux professionnels du secteur agricole.

Former en langues locales pour un impact durable

Autre innovation de taille : l’introduction de formations en langues du terroir. L’objectif est de mieux toucher les producteurs agricoles à la base, en leur enseignant les techniques modernes de production dans une langue qu’ils comprennent, favorisant ainsi une meilleure appropriation des savoirs.

Des cycles de formation repensés pour tous les niveaux

L’INFA restructure également ses parcours de formation. Premier cycle : accessible dès le BEPC, il s’étale sur trois ans et débouche sur un Brevet Professionnel (BP) dans les domaines de la production végétale, de l’élevage et de l’agriculture. Deuxième cycle : il mène au baccalauréat agricole, suivi d’une Licence Professionnelle (LP).

Cette approche vise à former une nouvelle génération de techniciens agricoles qualifiés, capables de répondre aux besoins du marché.

Un domaine agricole mis à disposition de la communauté

Dans un souci de proximité et de responsabilité sociale, l’INFA entend exploiter 10 hectares de terrain disponibles sur les 150 ha qu’il possède, au profit de la communauté locale. « Il s’agit pour nous de contribuer au développement de la zone. En mettant cette parcelle à disposition et en nous engageant d’accompagner techniquement, nous voulons améliorer les conditions de vie des acteurs », explique M. Bamazi.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *