Togo : Depuis l’exil, Dr Edem Atsou Kwasi saisit l’ONU et dénonce un État failli

LETTRE OUVERTE DU 04 JUILLET 2025 DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉTAT DU GOUVERNEMENT LÉGITIME DU TOGO, S.E DR EDEM ATSOU KWASI, AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU

2025 : L’ULTIME PHASE DE LA LUTTE POUR SOUVERAINETÉ INTÉGRALE DU TOGO (SITO) !

Les graines des intentions nourries avec dévouement et persévérance des décennies durant par le Souverain Peuple togolais, germent enfin et percent la surface de la réalité.

Excellence Monsieur Asim Iftikhar Ahmad,

Les Nations Unies et le monde entier ont été témoins les 6, 26, 27 et 28 juin 2025, des massacres de la dictature militaro-clanique néocolonialiste et multidécennale perpétrés contre les populations togolaises aux mains nues spécialement les jeunes qui ont payé le prix cher jusqu’à la mort dans la fleur de l’âge de 02 mineurs parmi les sept victimes repêchées des lagunes de Lomé.
Ces massacres qui rappellent la longue série des massacres restés impunis six décennies durant au Togo notamment ceux de la lagune de Bé le 11 avril 1991, ceux des centaines de corps retrouvés sur les plages du Togo et du Bénin l’été 1998 au lendemain de la présidentielle controversée de juin 1998, les massacres de plusieurs centaines de citoyens en avril 2005 lors de l’accession sanglante au pouvoir de Faure Gnassingbé relevés dans le raaport Doudou Diène de votre institution ; constituent des violations graves des droits humains et un acte de guerre contre la population civile.
Ces massacres ne diffèrent guère des crimes contre l’humanité au rang desquels figurent notamment le meurtre, la torture, la persécution, les disparitions forcées, et qui sont souvent perpétrés dans le cadre de politiques d’État, voire être le fait de groupes armés non étatiques ou de forces paramilitaires comme l’ont révélé les tragiques événements survenus ces dernières semaines à Lomé, la capitale togolaise.
Les violations des droits humains grevées de la quasi absence de services publics essentiels et de l’ineffectivité réelle du gouvernement dont la banqueroute de la gouvernance est attestée par les données du FMI qui classe le Togo, 10éme pays le plus pauvre de la Terre au bénéfice d’une facilité élargie de crédit (FEC) qui hypothèque davantage le quotidien et l’avenir des populations désespérées et déshumanisées, interpellent la responsabilité internationale, et fondent la présente saisine.
Bientôt 65 ans que fut adoptée la résolution 1477 (XV) du 20 septembre 1960 de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) entérinant l’adhésion du Togo à votre Institution, dont l’un des objectifs principaux de sa Charte est de « promouvoir et d’encourager le respect des droits de l’homme et les libertés fondamentales de tous sans aucune distinction ».

Cependant rien n’est comme il semble, et de 1963 à 2024, le Togo a perdu ses trois principaux leaders souverainistes « Triumvirat Sacrificiel » avec le silence coupable de l’ONU complice de la liquidation de la Souveraineté du Togo par les prédateurs coalisés avec à leur tête la France, État colonial à qui fut confié la tutelle de notre pays par la Société des Nations au terme du Traité de Versailles du 28 juin 1919.

Toutes les saisines de l’ONU notamment le Secrétaire général depuis le sextuple coup d’État électoral, militaire, judiciaire, médiatique, diplomatique et constitutionnel au lendemain de la présidentielle du 22 février 2020 sont restées lettres mortes alors que l’ONU s’est faite la garante de la Souveraineté des Peuples sur Terre de par sa Charte.
Il est enfin temps que Justice soit faite au Souverain Peuple togolais, et il y va de la crédibilité des Nations Unies vivement sollicitées pour leur implication active dans la judiciarisation des crimes contre l’Humanité au Togo.

Peut il avoir de Souveraineté sans devoir de protection des droits de l’Homme ? Nul État ne peut prétendre à la Souveraineté absolue sans démontrer la volonté de protéger les droits de son peuple; «L’État qui revendique sa souveraineté ne mérite le respect que s’il protège les droits de base de ses citoyens. Ses droits émanent des droits des citoyens ».

L’indifférence de l’ONU semble devenir constante sur le dossier togolais comme en témoigne son mutisme actuel sur le coup d’État constitutionnel du 06 mai 2024 suivi du parjure de plus du 03 mai 2025 qui consacre une acéphalie au sommet de l’Etat togolais insidieusement transformé en royaume avec la confiscation de la souveraineté populaire, ce qui soulève un grave problème éthique, juridique et politique sans précédent auquel ne saurait se soustraire le Conseil de sécurité après tant de tergiversations sur la question togolaise qui montre à suffisance la faillite de la dictature néocolonialiste sexagénaire soutenue par la France.

La situation actuelle du Togo s’apparente à celle d’un Etat failli devenu une plaque tournante de la haute criminalité internationale comme en témoignent le massacre du 24 août 2024 à Barsalogho et les tentatives de déstabilisation du Burkina Faso, et renvoie donc à la tragédie nationale actuelle des populations togolaises avec des répercussions sur la stabilité régionale et internationale.
L’énucléation de la grave crise politique sans précédent que connaît le Togo constitue donc un impératif éthique pour la Communauté internationale spécialement l’ONU qui a une haute responsabilité historique envers le Togo au regard des neuf graves contentieux qui les oppose depuis le Traité de Versailles (six des neuf contentieux sont dans ma lettre ouverte du 20 septembre 2022, auxquels les trois derniers relatifs aux assassinats des leaders souverainistes de la Dynamique Monseigneur Kpodzro, DMK, et au coup d’État constitutionnel du 06 mai 2024).
Le Gouvernement légitime du Togo en exil issu de la Volonté Souveraine du Peuple togolais lors du dernier scrutin présidentiel du 22 février 2020, rappelle utilement au Conseil de sécurité de l’ONU que la « Souveraineté de l’État signifie la Souveraineté du Peuple ».

Face à la grave violation de la Souveraineté du Peuple togolais abandonné à son propre sort, le Gouvernement légitime du Togo en appelle au Conseil de sécurité pour qu’elle se saisisse du dossier togolais afin d’une part d’user de tous les moyens nécessaires pour une sortie de crise pacifique reflétant véritablement la sagesse de conscience actuelle de la Jeunesse et des populations togolaises, et d’autre part de faire respecter par la République française la Résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960 de l’ONU de même que les dispositions du point 7 de la Déclaration des Nations Unies sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux : «Tous les États doivent observer fidèlement et strictement les dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la précédente Déclaration sur la base de l’égalité, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et du respect des droits souverains et de l’intégrité territoriale de tous les peuples ».

C’est à ce titre qu’au nom du Souverain Peuple togolais et du Gouvernement légitime du Togo en exil que je préside, je viens interpeller le Conseil de sécurité de l’ONU que je prie de recadrer la perspective de sortie de crise dans le sens de l’intérêt supérieur du Souverain Peuple togolais en accordant une attention particulière au Manifeste de Refondation Ethique et Souveraine du Togo (REST) ci joint à la présente

Je sais pouvoir compter sur la vive conscience de l’ONU d’être la balise pour les Peuples du monde qui ont besoin d’atteindre des ports sûrs de même que celle de la juste cause du Souverain Peuple togolais résilient, actuellement parvenu au point de non retour dans sa quête intrépide et résolue de Souverainete, de Justice, de Gouvernance Éthique et Vertueuse et de Prospérité Partagée pour Tous.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président du Conseil de sécurité, l’assurance de ma considération distinguée et mes Lumineuses Pensées.





Dr Edem Atsou Kwasi

PJ : Manifeste de Refondation Ethique et Souveraine du Togo (REST)
CC : Son Excellence Donald Trump
Président des USA
Son Excellence Vladimir Poutine
Président de la Fédération de Russie
Son Excellence Cyril Ramaphosa
Président de la République d’Afrique du Sud

Son Excellence Ibrahim Traoré
Président de la République du Burkina Faso

Son Excellence Joao Lourenço
Président de la République d’Angola, Président en exercice de l’Union Africaine

Son Excellence Assimi Goîta
Président de la République du Mali, Président la Confédération des États du
Sahel (CES)

Son Excellence Bola Tinubu
Président de la République Fédérale du Nigéria, Président en exercice de la
CEDEAO



Son Excellence Emmanuel Macron
Président de la République française

Son Excellence Friedrich Merz
Chancelier fédéral de la République d’Allemagne

Son Excellence Keir Starmer
Premier ministre du Royaume Uni

Son Excellence Antonio Guterres
Secrétaire Général de l’ONU


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