Dans un message publié ce samedi 20 septembre 2025 sur les réseaux sociaux, Kafui Adjamagbo Johnson a de nouveau condamné avec vigueur les récentes arrestations de figures critiques du régime togolais. Elle exhorte les citoyens à dépasser la peur et à se mobiliser collectivement pour dire « assez » à la répression.
Cette déclaration intervient après l’arrestation et l’inculpation de l’ancienne ministre des Armées Marguerite Gnakadé, de son fils Jonathan Gnassingbé, ainsi que de l’artiste Narcisse Essiwé Tchalla, connu sous le nom d’Aamron. Les deux derniers ont été libérés sous contrôle judiciaire, tandis que Marguerite Gnakadé reste en détention.
« Une fois de plus, le régime arrête, humilie et brise des vies pour se maintenir, certain que notre peur lui ouvrira toujours la voie. Nos condamnations n’ébranlent pas ce pouvoir aux abois, prêt à tout pour se conserver », écrit Adjamagbo.
Elle salue également la publication d’un communiqué conjoint signé par près de vingt partis politiques et associations de la société civile, qu’elle qualifie de « premier pas de notre détermination à nous affranchir ».
Mais pour la députée de l’opposition à l’Assemblée nationale, il faut aller plus loin : « dépasser la peur, rompre l’indifférence et nous lever ensemble pour crier d’une seule voix : ASSEZ ! J’approuve et soutiens sans réserve toute initiative allant dans ce sens », conclut-elle.
Ces arrestations interviennent à quelques jours de l’ouverture de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, où des organisations togolaises prévoient de porter la situation politique et les violations des droits humains devant la communauté internationale.
Togo : « Il faut aller plus loin » – l’appel de Kafui Adjamagbo contre la répression
