Togo- Le MMLK plaide pour une gestion équitable des réserves administratives

Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) salue l’initiative gouvernementale de recensement des réserves administratives dans le Grand Lomé, tout en appelant à une gestion transparente, équitable et respectueuse des droits des citoyens concernés.

Dans un communiqué rendu public le 28 octobre 2025, le MMLK invite les habitants détenant des pièces justificatives relatives à l’occupation de réserves administratives à les déposer sans délai auprès des services techniques de leurs mairies respectives, afin de faire valoir leurs droits dans le cadre de cette opération.

L’organisation de défense des droits civiques indique avoir été saisie par de nombreux citoyens dont les habitations ou terrains sont situés dans les zones nouvellement identifiées comme appartenant à l’État, depuis la pose des panneaux d’avertissement portant la mention : « Attention : Domaine de l’État – À ne pas risquer ». Ces démarches ont suscité, selon le MMLK, inquiétude et incompréhension au sein des populations.

Tout en reconnaissant le « bien-fondé de la démarche gouvernementale », qui vise à « sécuriser le domaine public et à favoriser la création d’infrastructures d’intérêt collectif », le MMLK appelle les autorités à « éviter toute forme de favoritisme ou d’abus ». Le mouvement insiste sur la nécessité de garantir « l’égalité de traitement des citoyens devant la loi », quel que soit leur statut social.

Le MMLK déplore par ailleurs les « insuffisances du cadastre et des services fonciers », accusés d’avoir contribué à l’occupation irrégulière de certaines réserves administratives. Plusieurs acquéreurs affirment avoir agi de bonne foi, parfois avec des documents émanant des autorités locales ou après des démarches officielles pour l’obtention de titres fonciers.

L’organisation exhorte le gouvernement à « renforcer la planification urbaine et à prévenir toute nouvelle occupation illégale », notamment dans les zones périphériques en pleine expansion comme Adétikopé, Djagblé ou Avéta.

Enfin, le MMLK souligne que le « Togo reste confronté à un problème structurel de gouvernance foncière », marqué par la « complaisance, les ventes multiples de terrains et l’impunité des doubles vendeurs ». Le mouvement réaffirme son engagement à « défendre les citoyens de bonne foi et à soutenir toute démarche publique en faveur d’une gestion foncière juste, transparente et responsable ».

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