Le Togo accueille une énième rencontre internationale pour ses glorioles. Pendant que les autres pays s’emploient pour améliorer le quotidien de leur population, au Togo c’est toujours la fiesta. Nous sommes dans l’amusement au quotidien à travers des projets futiles.
Le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a ouvert lundi 8 décembre 2025 à Lomé le 9eme Congrès Panafricain, dit-on en partenariat avec l’Union africaine (UA) et placée sous le thème : « Renouveau du panafricanisme et réforme des institutions multilatérales ».La rencontre qui court jusqu’au 12 décembre, rassemble des délégations venues d’Afrique et de la diaspora, parmi lesquelles la Vice-présidente de la Colombie, Francia Elena Márquez Mina.
A voir la frénésie avec laquelle Faure Gnassingbé et son ministre des Affaires Étrangères Robert Dussey se décarcassent pour cet évènement, on se demande pour quelles retombées ?
En vérité, les pratiques nauséeuses qui caractérisent le régime des Gnassingbé sont plutôt un affront pour le panafricanisme, une doctrine politique et culturelle visant l’unité, la solidarité et l’autodétermination des peuples africains et afro-descendants, née en réaction à l’esclavage et à la colonisation pour promouvoir l’indépendance et une identité africaine forte.
Selon Lomé, plus de mille participants sont au rendez-vous.A combien s’élève le budget et qui finance?
Voilà des questions basiques qui sont devenues taboues à Lomé. Qui parle de panafricanisme ne doit aucunement occulter la question de la bonne gouvernance.
En plus, ce Congrès Panafricain est un machin oublié depuis onze ans en raison de la récupération politique que Faure Gnassingbé dans sa boulimie de pouvoir est allé ressusciter pour faire saigner l’économie nationale déjà à genou. C’est bien une provocation de plus.
A regarder de prêt le pedigree des opportunistes participants, il s’agit simplement d’une balade des gens heureux sur le dos du misérable contribuable togolais.
Il n’y a qu’un pouvoir sans vision pour son peuple qui peut s’engager dans des entreprises aussi vaseuses.
Honoré ADONTUI
Source : Lecorrecteur


