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Réparations des préjudices de la traite négrière et la colonisation : Faure et sa justice sélective

Invité d’honneur du Président John Dramani Mahama, le Président du Conseil, Faure Gnassingbé a pris part vendredi 19 décembre 2025 à Accra au Ghana, à l’édition 2025 du Sommet de la Diaspora.

Au cours de cette rencontre consacrée à la valorisation de la contribution de la diaspora au développement économique, social et culturel, ainsi qu’à la promotion de la dignité des Africains et des Afrodescendants, le Chef de l’Exécutif togolais a insisté sur les réparations de la colonisation en Afrique.

Le Président du Conseil a réaffirmé sa position sur les réparations des préjudices causés à l’Afrique notamment la traite transatlantique et la colonisation qui doivent amener les Africains à «identifier les forces encore invisibles qui continuent de façonner le système mondial au détriment de l’Afrique et de sa diaspora».

Pour lui , la traite transatlantique et la colonisation n’ont pas seulement détruit des millions de vies humaines mais elles ont profondément structuré l’économie mondiale en créant des inégalités durables de productivité, des asymétries commerciales, des fractures technologiques et des fragilités institutionnelles. Ces mécanismes persistent aujourd’hui dans les échanges internationaux et expliquent en partie la place marginale qu’occupe encore l’Afrique dans l’économie mondiale.

«Les réparations ne sont pas une demande tournée vers le passé, elles sont une condition de l’avenir». Et la première étape du processus de réparation devra être, selon Faure Gnassingbé, la reconnaissance formelle de la vérité historique.

«Il faut que le monde reconnaisse enfin formellement que la traite transatlantique est un crime contre l’humanité. Oui, beaucoup d’instruments en reconnaissent la gravité, mais aucun n’a encore dit avec la force du droit qu’il s’agit du plus grand crime contre l’humanité. Les réparations doivent prendre une forme concrète. La vérité ne suffit pas. Les réparations exigent des instruments», soutient-il.

Faure et sa justice sélective
La traite négrière entre les 16ème et 19ème siècles et la colonisation qui s’est achevée avec les indépendances dans les années 1960 sont des périodes fâcheuses dans l’histoire de l’humanité et singulièrement en Afrique. Mais la plupart des nations ont franchi cette douloureuse situation pour se hisser à un niveau incroyable de nos jours. Des faits historiques demeurent des étapes dans la dynamique de l’évolution de l’humanité.

Mais lorsqu’un pays comme le Togo en fait une obsession, on se rend vite compte qu’il cherche juste une échappatoire pour occulter ses vrais problèmes. Au début, c’est une de ses porte-voix, Robert Komlan Edoh Dussey, ministre des Affaires Étrangères qui fait de la reconnaissance de la traite des Noirs et de la colonisation comme «crime contre l’humanité», son cheval de bataille. Maintenant, on Faure Gnassingbé reprend tout à son compte dans la plupart de ses sorties.

Mais lorsqu’on observe la série de crimes impunis qui caractérisent le régime Gnassingbé depuis 1963 au Togo avec l’assassinat crapuleux du Premier Président Sylvanus Olympio, on se demande de quelle justice parle le successeur de Eyadema Gnassingbé. Même sous le règne de Faure Gnassingbé depuis 20 ans, la liste des crimes est bien longue que les pieds d’un cheval. Mais, personne n’est inquiété. Pourquoi subitement il se jette sur un sujet sans grand intérêt pour l’Afrique?

Des pays comme la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, le Japon ont subi la même situation que les pays africains, mais on voit leur niveau de développement de nos jours.

En vérité, le pouvoir de Lomé est juste dans la diversion soporifique.

Kokou AGBEMEBIO

Source : Lecorrecteur.tg

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