Le parti de l’opposition Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), dont le leader Oumar Mariko est accusé d’ « atteinte au crédit des institutions », risque la dissolution.
Les autorités de transition ont saisi la justice pour qu’elle prononce la dissolution de SADI. En cause, les agissements (sic) de son président, actuellement en exil. Ce dernier est accusé d’ « atteinte au crédit des institutions » pour avoir dénoncé les « crimes de guerre » de l’armée contre les rebelles du Cadre stratégique permanent (CSP), entre autres.
Selon cette figure importante de la classe politique de ce pays, « La logique actuelle au Mali, c’est “tais-toi ou tu sors'” ou ‘”tais-toi ou tu t’en vas en prison” ».
« Les autorités sur place veulent faire d’Oumar Mariko et du parti Sadi une bouchée, nous avaler tous ensemble. Concernant mes propos, j’ai le droit de revendiquer la paix et la justice pour mon pays. Ils veulent essayer de me faire taire définitivement », ajoute l’opposant au micro d’un média international, enchaînant que c’est parce que le régime militaire aurait « un agenda politique caché » que son « intervention dérange cet agenda politique ».