Togo- Yoto : Des femmes réunies autour d’un seul idéal

La préfecture de Yoto n’est pas restée en marge de la commémoration de la journée du 8 mars de cette année. Dans le cadre de cette journée internationale des droits de la femme, une grande mobilisation s’est tenue dimanche à Ahépé-Assikor, un village situé à 70 Km au nord-est de Lomé. Soutenues par des cadres, des femmes se sont engagées à contribuer désormais efficacement au développement de la ville de Tabligbo.

C’est la fête dimanche à Ahépé. Jeunes, adultes, cadres du milieu, garants des us et coutumes ont tous répondu présents à l’appel du comité d’organisation de la journée du 08 mars à Tabligbo.

L’ambiance a été synonyme de celle des grands jours entretenue par les différents groupes folkloriques venus d’un peu partout de la préfecture de Yoto et des artistes locaux confirmés.

Galvanisées par la présence de Mama Abran Adjokou III, cheffe du village d’Ahépé-Assikor, les cadres de la préfecture en l’occurrence, Kodjo Djissenou, député à l’assemblée nationale togolaise et Robert Kossigan Akouete, les femmes ont fait passer un message de défis.

« Nous avons désormais l’impérieux devoir de développer notre préfecture. Nous devons nous battre sérieusement comme nos ainesses dans les années 1857 pour le bonheur de notre milieu car personne ne le fera à notre place », a exhorté Adjoa Reine Akouete.

La présidente du comité d’organisation de la journée du 08 mars à Tabligbo après avoir expliqué l’origine de la journée internationale des droits de la femme a ensuite convié ses sœurs de Yoto à s’unir  désormais derrière un seul objectif : l’unicité d’action pour le développement et le progrès de Tabligbo.

De son côté, Robert Kossigan Akouete, président de l’Alliance jeunesse et développement, natif de Tabligbo a invité les femmes de Yoto à prendre l’exemple sur celles qui travaillent de nos jours aux côtés du président de la République pour l’émergence du Togo.

« Si le Togo a aujourd’hui une dame premier ministre native de Vogan, je pense que si la femme de Yoto s’engage sans faille, elle peut occuper aussi une place de choix aux côtés de M. Gnassingbé Faure, champion dans la promotion du genre. Sur ce, j’invite nos sœurs, nos épouses et même nos mamans à extérioriser le plein de potentialités en elles », a démontré M. Akouete.

Pour sa part, Kodjo Djissenou a demandé aux femmes d’œuvrer à ce qu’il y ait une union sacrée entre filles et fils de Yoto. Le député ne souhaite pas que la politique continue de diviser cette préfecture dont les ressources naturelles sont immenses mais qui est en manque cruel d’infrastructures.

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