Togo – Crise sociopolitique et économique: Le constat alarmant dressé par la DMP

Devant la presse vendredi à Lomé, les responsables de la Dynamique pour le Majorité du Peuple (DMP) ont dressé le bilan de la situation sociale, politique, économique et des droits humains, ainsi que leur combat mené au cours de l’année 2024. Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson et ses camarades n’ont pas été tendre avec le régime en place. Au passage, ils ont rendu un hommage mérité aux illustres disparus.

« La gouvernance du régime togolais en place depuis six décennies, a verrouillé l’espace démocratique pour se maintenir au pouvoir. (…)En 2024, le régime a intensifié ses efforts pour empêcher toute alternance, masquant son refus de réformes démocratiques sous le prétexte de la stabilité. Ainsi : la Commission Electorale Nationale (CENI) et la Cour constitutionnelle sont restées inféodées au pouvoir ; le Parlement reste dominé par le parti Union pour la République (UNIR) ; toute dissidence est réprimée sans ménagement ; les médias sont contrôlés par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) ; les ressources de l’État détournées par la minorité aux commandes du pays et les enjeux sécuritaires sont instrumentalisés. Cette situation favorise une crise démocratique profonde, une régression socio-économique et un délabrement du tissu social », dénonce la DMP.

Et d’ajouter : « Les élections législatives et régionales couplées du 29 avril 2024 ont marqué un nouveau degré dans la manipulation du processus démocratique au Togo. (..) Les fraudes ne relèvent pas d’anomalies isolées, mais d’un système structuré pour contrôler les résultats avant même le vote. Les élections du 29 avril 2024 constituent un nouvel affront aux principes démocratiques. (…) Le “coup d’État constitutionnel” nocturne opéré en mars 2024 marque une étape dangereuse dans l’évolution politique du Togo ».

Les responsables de la DMP n’ont pas passé sous silence l’attaque des nervis dont ils ont été victimes le 29 septembre 2024 à Lomé, au siège de la CDPA, où le député sénégalais Guy Marius Sagna et des journalistes ont également été passés à tabac par des individus jusqu’à présent non identifiés. Ils exigent les résultats de l’enquête diligentée.

Mme Adjamagbo-Johnson et les siens ont également fait des projections pour cette année 2025.

Lisez plutôt en intégralité la déclaration liminaire ayant sanctionné cette rencontre avec la presse !

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