Réagissant à la décision de la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) de suspendre la diffusion de RFI et France 24, la Confédération générale du travail (CGT) dénonce « une dérive autoritaire » visant à « faire taire les voix dissidentes, contrôler l’information et imposer une propagande d’État ».
Dans un communiqué rendu public cette semaine, le syndicat appelle la direction de France Médias Monde à « ne céder à aucune pression » et à soutenir les journalistes qui exercent leur métier « avec rigueur, courage et détermination ».
L’organisation dénonce une mesure « liberticide » qui s’inscrit dans un contexte plus large de censure. Depuis plus d’un an, les accréditations sont refusées aux journalistes internationaux souhaitant couvrir l’actualité au Togo, alors que le pays connaît une réforme constitutionnelle controversée, accusée de favoriser une présidence à vie pour Faure Gnassingbé.
Le syndicat rappelle que « les journalistes doivent pouvoir continuer à informer librement, sans menaces ni représailles », et affirme que « rien, absolument rien, ne saurait justifier cette mesure liberticide ».