Jeudi, des échauffourées ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre dans plusieurs quartiers de la capitale togolaise. Malgré l’interdiction formelle de tout rassemblement, des regroupements spontanés ont été signalés notamment à Bè, à la Colombe de la Paix et le long du boulevard de l’Oti.
Les forces de sécurité ont rapidement réagi en procédant à des dispersions musclées. Des gaz lacrymogènes ont été tirés pour déloger les protestataires, provoquant des scènes de panique et des mouvements de foule. Aucun bilan officiel n’a encore été communiqué, mais plusieurs témoins évoquent des tensions vives et des interpellations.
Ces troubles surviennent alors que la diaspora togolaise a lancé un appel à manifester du 26 au 28 juin 2025, exigeant le départ du régime en place. Bien que l’appel à la mobilisation ait principalement visé l’extérieur du pays, des échos semblent avoir trouvé un écho sur le territoire national, où la contestation reste fortement encadrée.
Les autorités n’ont, pour l’heure, fait aucune déclaration publique sur les événements de ce matin. La situation reste tendue dans plusieurs zones de Lomé, où un important dispositif sécuritaire a été déployé.