L’élection de Fatima Koné comme Miss Côte d’Ivoire 2025 continue de susciter un flot de réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Si certains saluent une “beauté naturelle africaine dans le sens propre du terme”, d’autres peinent à accepter le choix du jury.
À peine la couronne posée sur sa tête, les commentaires ont afflué : « Elle ressemble trop à octobre », plaisante un internaute, tandis qu’un autre estime que « si on laissait la couronne sur la tête de Miss 2024, c’était mieux ». Pour certains, la comparaison avec d’autres concours est flagrante : « C’est parce que vous regardez pas Miss Togo, sinon ça n’allait rien vous faire même ».
La nouvelle Miss, arborant une coiffure sans mèche ni perruque, a toutefois respecté les critères de cette année, qui mettaient à l’honneur la beauté naturelle. « C’est elle seule qui a respecté les critères : naturelle, belle, avec des cheveux naturels », défend une supportrice.
Malgré cela, une partie du public reste perplexe : « Qui a voté pour elle si tout le monde ne l’apprécie pas ? » s’interroge un internaute, alors qu’un autre espère qu’elle ne représentera pas le pays à l’international : « J’espère qu’elle va rester avec nous ici ».
Entre critiques acerbes et soutien affirmé, Fatima devient, malgré elle, le symbole d’un débat plus large sur les standards de beauté, les critères de sélection et la place de l’authenticité dans les concours de Miss. Pour certains, c’est une victoire de la “beauté spirituelle”, pour d’autres, une décision incomprise.
