Le monde est devenu un village planétaire, nous dit-on. Mais qu’en est-il de notre langue, la langue de Molière ? Est-elle celle utilisée par nos cadets et descendants dans la rédaction de leurs SMS, truffés d’abréviations et de néologismes ?
Si Messieurs Molière, Racine, Victor Hugo, de La Bruyère, Aimé Césaire et d’autres grands auteurs se réveillaient subitement, seraient-ils capable de lire, et surtout de comprendre, ces millions de messages qui circulent chaque jour à travers le monde, pardon, à travers LA PLANÈTE ? On peut légitimement s’interroger sur leur réaction face à cette évolution linguistique.
Que pensent nos Immortels de la très noble et respectée Académie française ? S’interrogent-ils sur la langue dans laquelle leur descendance rédige ses courriers, ou réfléchissent-ils aux conséquences de cette évolution sur la Francophonie ?
La Francophonie, ce « machin » précieux pour l’échange culturel et linguistique, ne risque-t-elle pas de tomber en panne ? Et si Madame la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo se retrouvait au chômage dans un contexte où notre langue perd progressivement de son éclat ?
Enfin, quelle langue allons-nous désormais utiliser pour revendiquer notre Souveraineté Nationale, si précieuse à nos États africains soi-disant indépendants ? En cas de crise, devrons-nous aller pleurnicher devant Madame la Communauté Internationale en dépit d’une identité linguistique qui s’affaiblit ?
À suivre…
José-Éric G. Coach de vie et de performance
Source : Togonyigba
