Au Togo, le gouvernement a procédé au recrutement de plus de 4000 enseignants fonctionnaires, qui entreront en fonction dès la rentrée scolaire 2025-2026
« En coordination avec mes collègues ministres chargés des enseignements primaire et secondaire, de l’économie et des finances, j’ai procédé cette semaine à la publication des résultats du recrutement, par voie de concours, de plus de 4000 enseignants fonctionnaires », a posté le ministre Gilbert Bawara sur son compte X (Twitter).
A en croire le chargé de la Fonction publique au Togo, ce recrutement s’inscrit dans un processus global de transformation et de modernisation du système éducatif, engagé. « Avec ce recrutement majeur, le gouvernement togolais, sous la conduite du Président du Conseil, Faure Gnassingbé, poursuit inlassablement le processus de transformation et de modernisation du système éducatif togolais », a souligné Gilbert Bawara.
Le ministre a détaillé les axes de cette transformation : la modernisation et le renforcement des infrastructures scolaires, la formation des enseignants, l’intégration progressive des outils numériques dans les établissements publics, la réforme des curricula, ainsi que l’amélioration constante des conditions de travail et de vie des personnels du secteur.
L’initiative vise également à réduire progressivement la dépendance à l’égard des enseignants volontaires, dont la contribution, selon le ministre, reste « méritoire et déterminante ». Dans le même esprit, une attention particulière est accordée aux disciplines scientifiques. « Dans le cadre de ce recrutement, un accent est placé également sur le renforcement des effectifs des enseignants dans les matières scientifiques, le déploiement équilibré des personnels enseignants à travers l’ensemble du territoire national », a-t-il indiqué.
À l’approche de la nouvelle rentrée scolaire, le gouvernement espère créer les conditions d’un climat apaisé. « Vivement une rentrée scolaire apaisée et sereine à l’instar des années précédentes, grâce aussi à l’action appréciable des partenaires sociaux, notamment le collectif des syndicats du secteur de l’éducation et les associations des parents d’élèves », a conclu Gilbert Bawara.